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L.


Mon grand amour... Celui que j'ai aimé passionnément, au point d'en avoir mal d'une façon extatique. Ca me faisait tellement de bien et de douleur à la fois, de penser à lui...
Il est un peu mon "idéal" physique. Grand, vraiment beau (je ne suis pas la seule à l'avoir pensé), assez fin et athlète, un peu réservé, puis soudain un grand sourire qui illumine tout.

Je l'ai connu en seconde. Début mai, je m'aperçois soudain, en plein milieu d'un cours de français, qu'il me fixe, me dévore des yeux. Je ne m'en étais jamais rendue compte avant.
C'est le début d'un jeu de regard, muet, qui va durer jusqu'à fin juin. En quelques semaines, ça y est, je suis accro à son visage, ses gestes, sa voix. Il est à noter que je ne lui aurai parlé qu'une fois. Quelques mots échangés en cours de bio, d'innombrables regards, des frôlements, des gestes équivoques de part à d'autre...

Les grandes vacances nous séparent. A la rentrée, je sens que quelque chose est "cassé". Alors que je croyais avoir tiré un trait sur lui, je me surprends à tourner les yeux vers lui à travers la cour. Peu à peu, nos jeux de regards reprennent, nous nous regardons de loin, portant comme une interrogation en nous.
Mais de son côté, les signes d'intêret s'espacent. Je sens peu à peu qu'il me délaisse. Lorsqu'il regarde vers moi, ce n'est plus que... comme par erreur. Juste parce qu'il doit se demander pourquoi je continue, moi.

En janvier, je l'appelle, éperdue de désir, au bord du désespoir, tant cet amour est un poids.
Son refus est très doux, triste, comme s'il ne comprenait pas. Alors qu'il me proposait de parler un peu de tout ça, j'ai raccroché, brisée. C'est un peu ma grande erreur : j'aurais pu comprendre le comment du pourquoi, et ne l'ai pas fait.

Rapidement, tous mes sentiments me quittent, je me sens plus libre.
Mais toujours, restera ce trouble étrange, de son côté comme le mien, je le sens très bien, lorsque nous nous croiserons. Dans la cour, les salles de classe, dans l'escalier, dans la rue. Lui dont les paupières se mettent à battre plus vite, le regard qui fuit. Moi, qui feins de l'ignorer, alors que je sens la rougeur me monter au visage.

J'ai toujours été un peu différente, lorsque je savais qu'il était là. Sans plus aucun sentiment, mais juste ce... regret, si je peux dire, de n'avoir jamais élucidé notre histoire.