An apple a day, keep the doctor away... C'est drôle, en écrivant cette phrase, je suis certaine que je la retrouverai dans les "requêtes" pour accèder à ces pages... C'est Charlène qui l'a dite. Pour ma part, c'est plutôt "An orange a day, keep the doctor away". Je ne sais pas comment l'on dit "une orange" en anglais, je suppose que cela doit être "an orange", mais ça me paraît si simple que je me demande s'il n'y a pas anguille sous roche -expression préférée de Mathilde, avec "Non d'une pipe" !-.
Semaine jolie, assez jolie, je crois.
Des instants, comme toujours ; sans doute est-ce pour cela que cela fait longtemps que je n'ai pas changé ma petite case "A méditer", j'aime tant la phrase de Cesare Pavese...
L'Américain, qui avait passé une semaine aux Etats-Unis pour se faire nationaliser américain (car il est à l'origine Ukrénien, vous suivez toujours?), m'a ramené une boîte de chocolats... Enfin, a ramené à Charlène et moi une boîte, et nous l'a donnée d'un geste désinvolte, mais qui cachait une (grande) timidité! Des chocolats en forme de mini statues de la Liberté, quel chic. Hum, cela dit, ils sont assez... Comment dire? Je citerai juste les mots de Charlène : "Hm, les pires chocolats que j'aie jamais mangés étaient américains."
C'est dit.
Jeudi, j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai envoyé un texto à David (une fois de plus, cf Charlène, en attendant que je lui trouve une petite 'définition'). J'ai du réfléchir pendant trois-quart d'heures -soit le temps de mon trajet en bus conservatoire/maison-, pour trouver LE texto parfait. Texto qui s'est avéré faire la taille de trois textos, en fait.
Et lui m'a répondu un seul (le fourbe!), assez drôle somme toute, mais bien court... Oui, il sera là demain, s'il parvient à se lever...
Vendredi, je le croise, avec Jude, (nous avions répété ensemble la matin) dans les couloirs du conservatoire, après m'être demandé durant toute notre répétition si j'allais le voir dans sa salle ou pas. A vrai dire, n'ayant trouvé personne à mide et demi dans la salle qu'il m'avait indiquée, Jude et moi écoutions aux portes, espérant entendre le son d'un saxo... Quand soudain, une porte s'ouvre, et je vois David qui sort d'une salle à reculons, finissant une conversation avec un ami à lui. Nous avons vite fait de reprendre une allure normale, décontractée et étonnée :
- Tiens, mais c'est David!
Lui s'exclame :
- Feu! Je t'ai attendue toute la matinée! Je jouais un do, je me disais : elle n'est pas là. Un ré : elle n'est toujours pas là. Alors, au sol, tu imagines, j'étais mort...
- Mais, me voici!
- Hum, ce n'est plus le matin...
Et nous voici à déjeuner ensemble...
Regards qui s'entrecroisent, il se penche un peu sur moi, me sourit, on parle. La conversation, d'humoristique, devient surréaliste, c'est rigolo, on dit n'importe quoi, tout en finesse, le courant passe. Et puis, quelques fois, sa main qui vient sur mon épaule, on qui attrappe soudain mon poignet, l'espace de quelques secondes. C'est évident, m'a dit Jude, il est sous le charme. Et moi? Le suis-je? Un peu... Mmm... Je fais ma difficile : il est moins beau que je ne l'avais jusqu'ici trouvé, c'est bête mais c'est vrai. J'attends de la connaître plus, même si j'ai sacrément bien savouré notre déjeuner à quatre (lui, Jude, une autre fille du conservatoire, et moi).
Samedi, concert avec Kami... La magie de l'orchestre à cordes pour la Sérénade de Tchaïkovski, si poignante, la virtuosité du violon solo dans le concerto de Mozart, et la forme menuet que je suis très fière d'avoir réussi à reconnaître dans le Haydn.
Instants magnifiques, les violoncelles si intenses... La beauté.
Et tout à l'heure, Jude et moi allons écouter Chuck, Raphaël et Romain avec l'orchestre dans lequel ils jouent tous les trois. Joie complice avec Chuck, nous l'attendons à la sortie ; lui, moi et Jude complices. Il nous présente à ses parents en ses termes : "C'est Feu et Jude, mes amies de la fac, dont je vous parle tout le temps!". Sourire tout joyeux, la mère chaleureuse, on rit, on est si bien.
Revenir en traversant le Marais, entre chien et loup, et il fait encore jour, c'est si bon. Je parle avec une violoniste, qui, chose incroyable, a connu un peu L., enfin, surtout ses trois grands frères, qui, paraît-il, sont encore plus beaux que lui. Le hasard est parfois ahurissant.
Allez, hop, les mots filent, je ne m'attarde pas à décrire tout cela, c'est un post... -it, quel jeu de mot excellent...
Et je souris. :)
Inspirations soudaines :
Re:
N'est-ce pas?... Les musiciens, si beaux lorsqu'ils jouent, complètement... transfigurés.
On va fonder le club des pro-saxo!!
;)
BetaDine
Aaaaarh un saxophoniste....!!!
Paï Paï en est aussi....
Ah ces musiciens, difficile de se les sortir de la tête..... :(