Juste un post, très rapide, très vite, pas le temps, pas le moment, fatiguée. Juste pour dire, dire, dire... Ne parviens plus à écrire, je perds la main, ou je perds l'envie, je ne sais pas. Ca me fait un peu peur, cette "non-envie". Ca reviendra peut-être, lorsque les sentiments réafflueront en masse, lorsque le coeur sera éclaté aux quatre coins de mon corps, lorsque quelque chose viendra dire : "Ca y est, tu vois, c'est l'émotion, juste là".
Pour le moment, je suis une machine à agir, agir, agir, des papiers, des inscriptions, des attentes d'ouverture de tel ou tel endroit pour tel ou tel formulaire, des projets, des peurs aussi. Il va falloir m'organiser, me booster souvent, me fustiger parfois, me surpasser peut-être. Beaucoup de choses, ça m'enthousiasme, me file entre les doigts, et revient soudainement. J'ai presque l'impression de perdre ces précieuses secondes en écrivant ici, alors que pourtant, j'en ai une (petite) envie.
Ce dont j'ai peur, c'est de laisser à l'abandon cet endroit, parce que je n'arrive plus, parce que je n'ai plus le temps d'y écrire. Alors que si, je peux avoir le temps, je peux avoir l'envie. Mais pour le moment, pas maintenant, pas à présent. Il ne faut pas que je me sente obligée.
Ce dont j'ai peur, oui, c'est que peu à peu, j'écrive moins, et que la fin ne soit jamais réellement affichée. Qu'il n'y ait jamais d'article avec écrit : Ici se finit le journal de Feu.
Quelque chose en moi me dit pourtant que dès la rentrée arrivera, dès que je croiserai des gens, dès que je reverrai les gens de la fac, du conservatoire, d'ici et d'ailleurs, je réécrirai, bien plus, bien mieux sans doute. Mais là, mon coeur est en pause, c'est Feu-qui agit, pas Feu-qui-pense. Feu qui a BESOIN d'agir, alors je ne "perds" pas mon temps à écrire. C'est absurde, je sais, de dire que l'on "perd" son temps à écrire, mais parfois, c'est vrai. On (enfin, moi) écrit au lieu d'agir ; je laisse le temps filer autour de moi et je ressasse les pensées dans mon esprit pour les écrire ici... Au lieu de me bouger. Tout simplement.
Alors, voilà, ce sera peut-être au compte-goutte. Ne m'en veuillez pas. Je crois que j'ai besoin de me libérer un peu quelque temps, juste pour agir. Ecriture aléatoire, un peu n'importe quand, n'importe comment, du "jeté sur page", en vrac. Au petit bonheur. J'aime bien cette expression.
Trop besoin de me recadrer dans le monde réel, à mon retour de vacances. M'ancrer dans des certitudes, en attendant les "ouvertures de guichet". Tiens, c'est drôle, j'avais écrit "m'encrer", au lieu de "m'ancrer". Où l'on voit que l'envie d'écrire est toujours présente, sous-jacente, quoi qu'il arrive... Alors non, bien sûr, je n'arrête pas cet endroit. Juste qu'il sera peut-être un peu vide durant les premières semaines de septembre. Du moins, disons, pas très plein. Ou plus autant qu'avant. Après, eh bien, qui vivra verra...
Si éventuellement, j'en viens à ne pas répondre aux commentaires, ce ne sera pas que je n'en ai pas l'envie, bien au contraire ; c'est peut-être simplement que je n'ai pas eu le temps de les lire. Ou que je les ai lus, mais que je n'ai pas le temps d'y répondre (le plus souvent, c'est ça! Difficile de s'empêcher de faire un tour ici, même très très rapide). Parce que parfois, souvent, certains commentaires demandent du temps, parce qu'ils sont jolis, parce qu'ils me touchent, parce qu'ils sont sérieux ou polémiques, parce que je ne sais quoi encore... Peut-être ne répondrai-je pas non plus aux commentaires "courts", de peur de vexer les "longs-qui-prennent-du-temps"... Ca me faire sourire doucement, cette peur de l'impolitesse.
Et pourtant, c'est pas l'envie qui m'en manque, d'y répondre. Ne vous privez pas pour autant d'en laisser... Siouplaît.
Vous vous demanderez peut-être pourquoi j'écris un article long, alors que je ne réponds même pas aux commentaires (je dresse des hypothèses pour les semaines à venir). C'est juste que c'est plus simple de se laisser guider par son esprit, ses pensées, son imagination pour construire ses propres phrases, que de répondre à quelque chose déjà existant.
Oh, et puis, on verra bien, ce n'est pas un au revoir, pas un adieu, pas un "the end", c'est juste...
... un "à suivre".
Alors, peut-être à demain, à dans trois jours, à dans une semaine, à dans deux.
See you...
:)
Inspirations soudaines :
Re:
Toi aussi, tu laisses en suspens... Des mots qui s'enfuient, de partout. En espèrant qu'on pourra les retrouver, quand même. Parce que. Quand tu prenais ta plume, tu criais bien.
Re:
Merci pour le "criais bien", j'ai compris. :)
Mais me voilà.
J'espère te revoir écrire parce que, parce que tout simplement j'aime te lire. On s'en fout si tu recommences un peu moins bien qu'avant, tu verras ça reviendra.
Laisse faire le temps.
Gros bisous
Ninoutita
;)
Re:
:) !
Il faudra qu`on m`explique un jour pourquoi tout ceux que j`aime lire s`en vont en même temps...
J`espère que ce a suivre ne sera pas trop long. En attendant je vais me ressourcer de tes anciens articles, je devrais en avoir pour un moment.
En tout ça, j`adore le style.
Bonne chance ;)
Re:
Je te le retourne, et ce n'est pas par politesse. J'aime aussi la manière dont tu écris, j'attends de voir la suite...
;)
manzin
Enfin, en gros quoi.
Sinon, petit message personnel pour toi Feu, qui passe donc regarder tes commentaires sans forcément y répondre: penses a regarder tes mails sur hotmail. L'air de rien, c'est important :D