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Berlin

Berlin. Quatre jours autre part, hors du monde et en plein dedans. Quatre jours à se peler de froid, les doigts bleus et les pieds trempés, mais à avoir tellement chaud à l’intérieur, tant on était bien, là, tous les quatre. Dora, Mathilde, Antoine, et moi.

Quatre jours de U-Bahn et de « Verstehen Sie ? », de Apfelstrudel et de « Wie sag man, in Deutsch : ‘carte d’abonnement’ ? », de trucmachinStrasse et de « Zahlen bitte », de « J’aifroidjaifroidjaifroidjaifroid » et de « Euh on est où ??? ». (Pour les non-germanistes : de métro et de « Vous comprenez ? », de gâteau aux pommes bien fondant, typiquement germaniste et délicieusement bon (ouais, tout ça résumé en un seul mot, ils sont forts les Allemands), de « comment dit on, en Allemand, ‘carte d’abonnement’ ? », de la rue trucmachin, et « l’addition, s’il-vous-plaît » (ce mot est un des seuls trucs simples de la langue allemande : que ce soit pour dire « s’il te plaît », « s’il vous plaît », ou « euh pardon », « aheeeem » en essayant d’attirer l’attention du serveur, c’est « Bitte »))

Je jette ici tous les instants qui me viennent en premier à la mémoire, en vrac. Il y en a encore des milliers d’autres, qui ne vont peut-être pas encore surgir maintenant, tout simplement parce que je n’ai pas le temps… Feuilleton à suivre, sans doute ? J’écris, c’est tout, et advienne que pourra, comme on dit… Je ne veux pas oublier. Je veux garder en moi ces quatre jours si curieux, ahurissants et normaux à la fois, dans cette ville immense, dans cette langue si riche et complexe ; quatre jours à jouer avec les mots, à jongler avec les plans et les projets, à émerger tôt le matin pour profiter de la journée, après une nuit courte, trop courte, à se régaler de petits gâteaux tellement « hmmm », et à boire des chocolats brûlants ou entrer dans n’importe quel magasin après seulement vingt minutes de marche dans la rue, pour se réchauffer.


Il y a eu le bout du Mur, sous la neige, le premier jour. Les tags colorés et les fresques immenses, qui s’effritent pour certaines, ces morceaux d’histoire, encore tous là. Et toutes les signatures des gens de passage, Diego, 20-03-99, Kristel, 17-12-04, Esther, 02-08-94. Des noms, des mots, des dessins.

Les galeries d’art antique, dans ce musée si grand. Je m’abandonne dans la contemplation d’une statue grecque aux courbes si belles ; cette période dans l’art de la sculpture m’a toujours fascinée, pour la pureté des lignes, la perfection des proportions, l’expressivité des visages. Et soudain, c’est comme une impulsion qui me prend, ma main vient chercher mon carnet dans mon sac, ‘pris au cas où’ sans grande conviction au départ de Paris. Mon crayon rencontre le papier, et je retrouve l’alchimie du dessin, qui m’a tant manquée, cette concentration mêlée à la tension et la joie profonde qui caractérise ces moments où je me plonge à corps perdu dans le dessin. Le dessin qui m’a habitée toute petite déjà, auquel je consacre de moins en moins de temps, j’ai si peur de tout perdre un jour. Ce mélange d’instabilité, d’insécurité car la prochaine ligne n’est pas encore tracée, et de sérénité, car la dernière l’est déjà. Cette progression petit à petit, vers quelque chose qui apparaît de nul part, simplement de ma main. Cela pourrait paraître prétentieux, mais ça l’est si peu pour moi, c’est quelque chose de si intime, de si important, qui me transporte sans les mots pour l’exprimer. La mine et le papier sont les meilleurs porte-parole.

Et là, dans ce musée, je m’oublie un instant, et je dessine. Le monde n’existe plus autour ; je sens parfois des ombres floutées qui se meuvent autour de moi, se rapprochent parfois dans l’espoir de voir quelque chose sur ma feuille, mais je continue, je construis, je trace mon chemin dans les courbes de ces visages, de ces mains, de ces bustes et ces muscles.

En sortant, ils m’attendent sur les marches de l’escalier, tous les trois. Et mon sourire est tel que l’attente est pardonnée, allez, on continue.


Il y a eu cette soirée passée dans le métro à hurler de rire et à sentir nos mots devenir de plus en plus légers, comme des bulles qui montent vers le ciel du n’importe quoi délicieux, parce qu’on avait décidé « d’aller en boîte », grande décision pour nous qui n’y mettons jamais les pieds, et que nous n’avons jamais, jamais, mais jamais trouvé la boîte en question. Parce qu’on est d’abord entrées dans une boîte ambiance latino, et qu’un tondu et deux pelés se battaient en duel autour d’un bar un peu sombre, alors qu’on a dcidé de sortir, et qu’ensuite, on a cherché longtemps une rue dont personne ne comprenait le nom ni ne savait où elle était, alors que notre Super Guide Evasion nous parlait de ladite rue comme une des artères de Berlin.

Antoine s’est fichu de nous en rentrant ; il était resté à l’hôtel, n’ayant aucune envie de se déhancher sur du funk, de la salsa, voire de la house, à bouquiner tranquillement, trop achevé par nos folles journées à parcourir toute la capitale. Mais on riait trop, toutes les trois, pour écouter ses commentaires amusés, cette soirée fut surréaliste, mais sans doute un de nos meilleurs souvenirs. Je me rappelle la station de Kufurstendamstrasse, dont elles n’arrivaient jamais à prononcer le nom, ce soir-là aux environs de minuit, où nous avons attendu 17 minutes un métro, entourées d’un ivrogne à cagoule rouge, d’un couple qui ne cessait pas de marcher de long en large sur le quai, en fumant d’un air glauque des pétards sans jamais se parler, d’un type à l’air louche qui s’est assis tout près de nous, et d’un autre gusse qui parlait tout seul avec une bouteille de bière à la main. Ambiance.

Et nous trois, en train de débiter un tas d’absurdités, de rigoler pour rien, de faire un boucan monstre dans cette station quasi-vide qui résonnait comme une cave, de rire, rire encore, parce qu’on était bien, là, éreintées, frigorifiées, mais terriblement joyeuses.


Et à Potsdam, au château de Frédéric numéro je ne sais plus combien, on a froid, on a si froid… Pour visiter le château, il faut enfiler d’immenses chaussons de feutre dix tailles supérieures à celle de nos pieds, pour préserver les parquets ; tout le monde les enfile, et la visite prend soudain un tour comique, les jeunes comme les moins jeunes se dépêtrant dans leurs énormes pantoufles, faisant du patin sur les parquets brillants, gloussant comme des gamins entre deux salles… C’est un peu un bienvenue chez les fous dans le château d’Alice au Pays des Merveilles, avec des murs dorés et roses et des plafonds couverts de fleurs et de coquillages incrustés. Magnificence qui déborde de partout, c’est fou comme on se sent une âme d’enfant à ces moments-là. Au moment de sortir, Dora me regarde d’un air complice, on hésite à sortir en courant pour pouvoir garder les chaussons, mais même après une heure de visite, on est tellement congelées qu’on n’a pas la force de sortir dans la neige, dehors. Alors, nous rendons à contre-coeur les péniches que nous portions au guide, qui nous sourit avec un air mutin ; il a bien compris.

Dehors, la neige partout, partout, partout. Les flocons tombent sans s’arrêter. Des enfants font de la luge sur les pelouses en terrasse recouvertes de neige ; les parents aussi ; des luges qui fusent et Antoine qui se casse la figure sur le verglas, la descente prend un petit tour épique, sommes-nous des Mac Giver sous la neige ? Tous les quatre, nous marchons dans une grande allée blanche traversant un petit bois, qui nous conduit un peu vers nulle part ; à l’aveuglette, oui, je crois bien qu’un autre château est par là ?... Les arbres tout blancs et la neige vierge de toute trace de pas autour de nous.
Les pieds congelés, on avance, il fait tellement, tellement froid. Pour la dix millième fois du voyage au moins, je bégaie : « J’ai frfrfrfroiiiiiiiid… » Dora et Mathilde se lamentent encore plus que moi, on en vient à se demander ce qu’on fait là, au milieu d’un no-man’s land enneigé, avec deux, trois personnes au loin. « Je vais mouriiir… » « Antoine, tu me passes tes chaussures ? » « Pourquoiiiii j’ai pas pris de gants ?? » « Même avec mes deux écharpes je suis un glaçon sur patteuuuuhs… » « Je HAIS la neige… ! » « Le prochaine fois j’apporte des Moon Boots » « Ouais, les mêmes Moon Boots que Paris Hilton » « Ha non pas Paris Hilton ! » « On s’en fout on a froid » « C’est vrai, bon, alors, je veux les mêmes Moon Boots que Paris Hilton s’il-vous-plaît, je vais mouriiir… » « Dans une autre vie, je serai bonhomme de neige. » Trois filles qui geignent en marchant à la vitesse de limaces dans la forêt, charmant tableau...

Et soudain, pouf, je sens un truc qui vient s’écraser dans mon dos. A peine le temps de me réaliser, qu’un projectile blanc me frôle l’oreille, j’aperçois une poudre blanche se crasher sur l’épaule de Mathilde qui pousse un cri formidablement glamour ; je me retourne, et je vois Antoine, rigolant comme un gosse, avec son sourire si spécial et ses fossettes à croquer, en train de ramasser des tas de neige. Oups.

C’est un peu le signal de départ ; quelques instants plus tard, c’est quatre gamins hurlants qui courent dans l’allée en balançant des boules de neige dans tous les sens, à grand renfort de moulinets de bras et vociférations hallucinée. On fonce sans regarder, en criant de plus belle, des projectiles qui sifflent à nos oreilles, surgissant d’on ne sait où, « Arharhaaaaaaarhhhhhh, je t’aurai !!! » est notre cri de guerre, des gosses, oui, c’est ça, des gosses qui courent comme des dératés en envoyant de la neige partout.

Deux cent mètres plus loin, c’est Arthur qui donne le stop : « Aaaarhhhhhjestoooplàjesuimortjenpeupluuuuuuuuuuus ».

On s’arrête soudain de courir et je nous regarde ; quatre fous au milieu d’une allée, les manteaux couverts de neige, échevelés, les joues rouges et le nez qui coule, haletants, fourbus, un mélange entre un air hagard et une expression démente sur nos visages, mais surtout, le sourire énorme jusqu’à nos oreilles violettes, et cette chaleur, cette merveilleuse chaleur, sous nos manteaux, et aussi entre nous quatre, là, dans cette forêt de poudreuse. On rit sans pouvoir s’arrêter, et je me laisse tomber dans la neige, blouf, d’un coup. Durant quelque secondes, je suis dans mon igloo, je suis un ours, c’est ça, un ours, j’ai chaud partout, mon jean va sans doute être trempé, mais je m’en fous, on s’en fout, on est bien, terriblement bien et je suis un ours.

Et soudain, alors que nous venons de monter dans le bus pour retourner vers la gare de Postdam, en pleine averse de neige, nos yeux tombent soudain sur une source de lumière très vive, à travers la vitre pleine de buée. Trop envie de prendre un bon thé chaud, on risque le tout pour le tout, quitte à attendre à noveau un bus une demi-heure.
Le temps de bondir du bus, et nous voici dans une rue illuminée, avec des guirlandes de Noël partout, des magasins ouverts, des gens dans tous les sens, avec le sourire aux lèvres, des enfants tirant des luges, le bonnet à ponpons enfoncé jusqu’aux oreilles et les joues rosies par le froid, des vitrines-kaléïdoscopes et une odeur de crêpe à la confiture dans l’air. On se regarde, un peu éberlués, ça y est, on l’a trouvée, notre rue. Impression très nette d’être à Disneyland le jour de la grande parade. Je crois même qu’un renne géant déboulerait d’un coin de rue pour me serrer la main et m’offrir un Kinder en chocolat en faisant « How how ! », que ça ne m’étonnerait pas.

Il faut donc absolument parler de l’Apflestrudel délicieux dans ce dernier restaurant, le premier de cette rue digne de Christhmasland. Nos papilles éveillées par un gratin de pâtes – non, ça n’était pas un voyage à caractère diététique-, puis ce gâteau à la pomme succulentissime, qui arrive fumant dans une assiette formidablement décorée de chantilly et de glace à la vanille. La cuillère s’enfonce dans la pâte tendre et délicatement dorée, puis dans les pommes fondantes, et ce sont quatre jeunes affamés qui tombent en extase l’instant d’après. Antoine déclare d’un ton solennel, la bouche pleine : « Aaaaaah… Orgasme... !! » Les clients de resto, plutôt du style toque en fourrure et manteau de cachemire, se retournent en nous regardant d’un drôle d’air, euh, c’est vrai que les Allemands parlent plutôt bien français et qu’on parle un peu fort, mais on s’en fiche, c’est un orgasme gustatif, c’est dit.

Cette soirée dans le club de jazz. Le guitariste et son impro magnifique, la chanteuse et sa voix qui nous rappelle tant celle de Norah Jones. Nos verres rouge, doré et jaune soleil, bière, jus de cerise et de banane, un peu comme les immenses cocktails que nous avons commandés dans un resto indien le premier jour, blancs, roses, verts, toujours ces couleurs, partout. La musique qui entre en nous, et du monde partout, c’est un jazz-club, un vrai, avec des improvisations folles et des « yeah » lancés à tout bout de champ.


A la gare, juste avant le train du retour à Paris, il y a cette boutique de Doughnuts vers laquelle Antoine et moi courons à toute allure, nos pieds dans la neige qui éclabousse les jeans, devant la gare. A l’intérieur du magasin, l’étal bariolé, rempli de doughnuts de toutes les couleurs, les chocolats, les crème, les blancs avec de petits sapins dessus, le bleu tout chimique qui me semble très bizarre mais qui selon Antoine est délicieux, celui en forme d’anneau, son voisin dont on ne comprend pas le nom mais qui est bien appétissant, et tous les autres qui dansent dans une jolie farandole devant nos yeux gourmands. On sort, toujours en courant, notre boîte de six beignets, qu’on partagera dans un compartiment vide du train pour être tranquilles, serrée contre moi.

Et soudain, en entrant dans la gare, la panique intense, le train part dans 10 minutes et nous ne savons pas où est le quai, horreur. On s’agite dans tous les sens, montons un escalier pour le redescendre l’instant d’après ; je vérifie trois fois le numéro du train et Antoine devient une balise affolée en haut des marches, Dora et Mathilde ne savent plus où sont leurs billets, alerte rouge !
Tout ça juste pour s’apercevoir que le train est en haut de l’escalier, là, à 10 mètres, et qu’il a même un peu de retard.


Je me rappelle nos visages tout près de la vitre dans le métro, les yeux grands ouverts sur cette ville si neuve qui s'offrait à nous.


Ne pas oublier tous ces petits instants qui se bousculent dans ma mémoire. Toutes ces rues qui n’en finissent pas et ces musées aux salles qui semblent se démultiplier au fur et à mesure qu’on avance. Mais aussi ces brasseries chaleureuses et ces chocolats chauds qui réchauffent tout le corps dans un frisson délicieux, ces décorations de Noël qui illuminent toute la ville le soir, ces airs dubitatifs puis complices des habitants, lorsque mon vocabulaire allemand me faisait soudain défaut, et que je tentais de me faire comprendre par le langage des signes, avec un mélange d’anglais et de français, et un énorme sourire pour faire passer le tout. Nous aurons maintenant nos privet-joke, notre « Zahlen bitte ! » prononcé avec l’accent chinois, le « Entschuldigung » qu’Antoine transformait en « Hènetchhhouldiegloung », nos poèmes absurdes à quatre voix avec les jeux de mots d’Antoine qui deviennent de plus en plus fous au fur et à mesure du séjour, et une expression qui restera peut-être culte : « C’est aussi animé que Kreuzberg, ici ! ».
Juste pour nous quatre.


J’ai tant regardé le plan de métro durant ces quatre jours, qu’il reste imprimé dans mon cerveau comme une persistance rétinienne. Tiergarten, Hallesches Tor, , Zoolichergarten, Schlesigestor, Postdam, Wansee, Ku’dam, Fransözischestrasse, Warshaustrasse, U1, U2, S12, U7, tous ces noms de stations de lignes de U-Bahn (métro), rassemblés dans ma mémoire, tendant peu à peu vers le méli-mélo coloré.


Et ce soir, le Nouvel An, toujours un peu bancal certes, comme chaque année, mais peu importe, ils seront là, avec plein d'autres que je n'ai pas vus depuis si longtemps, Gina, Jacob, Carole et tous ces visages de Terminale, chez Gina.

Belle année, j'y crois dur comme fer, ce sera une belle année.

Alors bonne année à vous.


Se souvenir...


Ecrit par Feu, le Samedi 31 Décembre 2005, 18:45 dans la rubrique Ecrits.

Inspirations soudaines :

ninoutita
ninoutita
31-12-05 à 19:44

J'ai tout lu d'une traite, mais en prenant bien le temps de profiter de ces saveurs que tu fais naitre avec tes mots :)
Aaaalalaa c'est dans ces moments là que je me sens fière d'habiter dans une ville qui a un peu le charme allemand.
Oh et puis ces allemands me rappellent tous mon grand-père avec leur politesse, leur bière... leur chic.
Le truc chiant c'est que je ne parle pas un mot d'allemand, parce que bon fallait bien choisir et je me sens quand même plus proche de l'Espagne ou plutot du Mexique.
J'espère que cette année sera pleine de bonnes choses pour toi.
Prends le temps de dessiner hein :)

 
Feu
Feu
03-01-06 à 21:43

Re:

:)
Tu habites près de la frontière allemande? En Alsace, je parie! Ou alors, je me plante complètement, ce qui est fort possible...
C'est drôle que tu parles de l'Espagne ou de Mexique, parce que ça fait un certain temps que je me disais : quelle idiote d'avoir pris Allemand LV1, leur pays ne m'attire pas spécialement, alors que je meurs d'envie d'aller en Argentine ou au Mexique, et que je parle pas un mot d'Espagnol, à mon GRAND regret...
Mais voilà, Berlin c'est chouette aussi, même si on se gèle en hiver, et puis, c'est toujours agréable de parler une langue, et j'adore l'allemand.

Bref, en résumé, il ne me reste plus qu'à apprendre à parler espagnol, italien, japonais, norvégien, coréen, tamoul, et je pourrai aller tranquillement dans tous les pays qui me tentent...

on peut toujours rêver ;)

PS : pour dessiner, oh oui du temps, beaucoup de temps!

 
Endlich
Endlich
01-01-06 à 17:24

pourquoi est-ce que tout le monde va à Berlin alors que moi j'reste dans ma chambre ?

 
Feu
Feu
03-01-06 à 21:45

Re:

Tout le monde? Qui d'autre? °curieuse°
Tu sais, à Berlin il faisait très froid... à certains moments, j'aurais bien aimé être au chaud, comme tu l'étais dans ta chambre! Alors, heu, y avait quand même peut-être des avantages?... (pas crédible je suis, ups...)

 
souffle
souffle
01-01-06 à 21:26

je me demande comment j'ai fait pour tout lire, mais finalement la vraie question est : comment t'as fait pour tout écrire ?????

^^


 
Feu
Feu
03-01-06 à 21:45

Re:

Parfois, je me laisse emporter par ma plume, quand j'ai beaucoup, beaucoup de choses à dire, qui cognent partout dans ma tête! :)