J'ai quand même le coeur qui bat un peu, doucement, un peu fébrilement, pour demain. Avec ce sourire qui ne décroche pas de l'intérieur, depuis hier après-midi.
Dernier jour de partiel. Fini. Fini. Ne reste plus qu'un plan de dissertation à rendre pour demain, et après, ouf. Le corps se repose. Le cerveau aussi. J'ai la sensation d'avoir appris une quantité considérable de choses, en ces quelques jours. Le meilleur, c'est qu'il me semble bien que j'ai -presque- tout retenu. Evidemment, nous verrons dans une semaine, lorsque j'aurai complètement délaissé l'activité intellectuelle, pour goûter les joies du farniente, du déchiffrage de piano au gré des envies, des sorties au petit bonheur, de la lecture de magazines en tous genres, et le visionnage de films diverses...
Il y a eu le sourire de K., avant l'amphi, et après. Qui me parle spontanément. Et je ne démors pas de mon avis premier, ce type est vraiment beau. Tout en lui est beau. Pas seulement l'extérieur. Je crois qu'il y a une douceur, quelque chose d'altruiste, d'attentif, en lui. Bref. Lorsque j'ai regardé Sleepy Hollow à la télévision tout à l'heure, j'ai observé Jonnhy Depp, et j'ai trouvé qu'il y avait une ressemblance entre les deux. Les joues creuses, et la forme de la mâchoire, autour de la bouche. Cette allure. Le regard très noir, très profond, avec les multiples expressions. Le petit sourire en coin, qui remonte un peu, et qui change toute l'atmosphère du visage.
Des mots, des sourires, un peu. Juste ça, et c'était bien.
Après la fin du partiel, pas le courage d'aller au théâtre ; entourée de Asse, Gaëlle et d'une autre fille, on se pose dans "le" bar. Celui dans lequel s'étaient terminée toutes les fins de partiels, déjà, l'année dernière. Toutes excitées, on crie dans le rue, je galope en sautant partout, on sourit comme des dingues en hurlant : "C'est finiiiiiiiiiiii", et ça fait un bien fou. Demis et menthe à l'eau, le serveur nous accueille en souriant, et les quelques jeunes hommes accoudés au bar se retournent en nous souriant.
Je repense brièvement à ce garçon à l'air doux et au piercing à l'arcade (je décris pour m'en souvenir), ce matin, qui m'a regardée intensément avant d'entrer tous deux dans la boulangerie. Et son regard qui m'a suivi avec insistance, et un léger sourire, lorsqu'il est sorti, se retournant à chaque pas. Mon air sans doute éberlué, et le sourire mutin du boulanger.
Petits instants en vrac. C'est étrange comme l'on peut avoir la sensation d'être plus... rayonnante, parfois. Il suffit juste d'un coup de fil. De la sensation que. Un doute qui semblerait prendre le chemin des certitudes, mais sans l'être encore. Juste ce temps délicieux du "Sait-on vraiment?..."
Mon sourire qui se cache dans la manche de Kami, ce matin, dans le métro. Je murmure tout bas :"il m'a rappelée!!", et elle rigole avec moi, toutes les deux assises sur les marches menant à la station.
Des instants entre ciel et terre, couleur diabolo menthe.
Inspirations soudaines :
Re:
Le sucre de la fée... absinthe? Sainte Abe... Pas un très joli prénom, Abe, pour une femme. Mais si c'est une fée, dans ce cas... (fée)
La rumeure se tortillonne sur son trône émaillé.
Peut-être, dur à vérifier.
Sleepy Hollow, j'ai regardé aussi, mauvais scénario, pour des décors et un Deep toujours magiques.
Diabolo menthe...
Le vert frais se trouve aussi dans le sucre de la fée.
Au goût, je préfère la grenadine.
Et les Geraldines.