Fête entre amis, fête des sens... dans quel sens?
Hugh. Reuhm, rheuuuum. Ouah, j'ai la voix un peu naze.
Genre : "Bonj.......r, c'mment ssssssssaaaaa vahhhh?" Trop rigolé hier
soir. C'était les 18 ans de ma Dora! Fête, champagne pour le fun, des
pâtes un peu trop cuites et des pizzas pas très bien décongelées, mais
on s'est bien marrés. Surtout quand Antoine nous fait la danse du
"coincé-des-fesses-à-la-russe", excellent!
Et puis, on ne sait toujours pas se servir d'un four ; le gâteau est resté sous sa forme liquide... Pas cuit. Mmmmm!... Donc, un "Jouuuuuuuaiiiiiilleux zzzzanniiiiiversaire!!" chanté à tue-tête avec un gâteau imaginaire et des bougies-allumettes qui crament les doigts, ouah!
Ca m'a fait plaisir de les revoir, Antoine, Mathilde, Dora... Avec les lits installés un peu n'importe comment, les oreillers qui manquaient, la vieille couverture à la turque qui nous a fait marrer pendant une demie-heure, Antoine qui se fout du chocolat partout en hurlant, Hugo qui tient mal le Gin Tonic, la p'tite soeur qui me prête en 3e vitesse des feutres pour faire un mot à Dora, Antoine qui "s'excite vite", selon Mathilde (!!!), et lui qui se cache sous la couette, trop chou, la super crème-fraîche 100% bio de la super-crèmerie-d'à-côté-qu'elle-est-même-pas-Elle-&-Vive...
C'était chouette. Vraiment.
Ce qui m'inquiète juste, c'est que le couple Hugo-Dora n'a pas l'air d'aller fort en ce moment. C'est tellement bizarre ; au bout d'un an de relation, ils se sont à peine touchés... Alors que Mathilde et Arthur, c'est l'affection complice permanente.
Bref. Je crois que Dora va bientôt laisser Hugo. Ca me fait un peu de peine pour lui. Mais parfois, il est timide, et Dora dit les choses un peu trop fort, alors forcément...
Et puis sinon, j'ai vu Raphaël. Après-midi génial. Très... intense.
J'hésite à dire ou pas, parce que mine de rien, même si j'ai besoin de le dire, c'est une page publique, destinée à être lue, par des inconnus ou des gens qui me lisent depuis un certain temps, et malgré tout, j'ai comme l'impression qu'on pourrait me juger.
Le truc, c'est que je ne sais pas dire non.
Comment dire... Raphaël est assez entreprenant. Extrêmement tendre, affectueux, très à l'écoute, mais assez entreprenant.
Je veux dire... J'adore quand il passe ses mains sur moi, me serre fort contre lui, dans la pénombre de fin d'après-midi de sa chambre (on regardait un film) ; j'aime lorsque je sens qu'il me façonne, me caresse les hanches, remonte tout le long de mon corps, m'embrasse le cou, quand il m'effleure le ventre avec les mains, les lèvres, mais...
Je n'ai pas envie d'aller plus loin. Pas pour le moment. Alors, lorsqu'il a caressé mes seins, joué un peu avec eux, j'étais bien, mais avec une pointe d'appréhension quelque part.
Je sentais qu'il n'aurait pas dit non pour continuer. Mais je ne veux pas.
Malgré le fait qu'il soit tendre, je sais tout de même que mine de rien... il n'a pas juste une attente d'affection platonique. Bien sûr. Moi aussi, forcément, à un moment, je voudrai autre chose. Mais pour le moment, je n'en ai pas envie. Ca fait tout de même une semaine et demi qu'on est ensemble... On ne se connaît pas réellement, pas vraiment.
Il m'a demandé si j'avais déjà fait l'amour avec quelqu'un. (oui, il a dit "faire l'amour", pas "coucher avec", et j'ai aimé qu'il dise cela, et pas l'autre terme, plus cru). J'ai répondu que non, je lui ai demandé, après un temps, en souriant un peu, si ça posait un inconvénient. Il m'a répondu, après un temps un peu plus long, que non. Ca n'était ni un avantage ni un inconvénient. Je lui ai dit que oui, le fait que je ne l'aie pas fait pouvait me renvoyer à mon statut de "petite", mais à vrai dire, je m'en fous. Enfin, à moitié. Il m'a juste dit que forcément, l'on envisageait les choses différemment, naturellement. On en a parlé quelques instants.
Je ne sais pas si ça a changé quelque chose.
Je n'ai pas envie de m'offrir à lui, comme ça, maintenant. Une semaine et demie, c'est bien trop tôt. Enfin, bien sûr, si ça faisait plusieurs mois qu'on s'aimait sans se le dire, qu'on s'attendait, tout brûlants de désir, que ça faisait une semaine et demie qu'on s'était déclarés, ça changerait tout, bien évidemment.
Mais là... ça fait véritablement une semaine et demie qu'on se connaît. Avant, on s'était entrevu, quelques mot échangés, rien de plus.
Le risque, c'est deux choses : 1°) j'ai beaucoup de mal à dire non 2°) j'ai beaucoup de mal à dire non, surtout lorsque j'apprécie un minimum ce qui se passe.
Et là, c'est le cas. J'aime qu'il me désire, j'aime qu'il soit tendre, j'aime son côté un peu imprévisible, soudain il me prend dans ses bras, et me renverse sur le canapé tendrement, avec un petit air espiègle, j'aime ça.
Oui, j'ai aimé ça, lorsqu'il m'a caressé les seins. C'était doux, comme moment.
Mais je ne sais pas, quelque chose me retient. Un mélange de morale sociale, de peur du regard parental, de peur personnelle, de non-envie de me livrer, surtout. En fait, il faudrait plutôt que je redise dans l'ordre inverse : non-envie de me livrer, peur personnelle, peur du regard parental, et puis aussi morale sociale, dans l'ordre décroissant d'importance.
Je n'ai pas envie que notre relation s'oriente vers le simple désir des corps. Je ne veux pas être obligée de le connaître par le corps, pour le connaître tel qu'il est réellement. Je ne veux pas regretter par la suite, m'apercevoir qu'en fait, il n'était pas tel qu'il s'était présenté à moi les premiers jours, je ne veux pas me fourvoyer dans l'erreur et regretter ensuite.
C'est quand même mon corps.
C'est très agréable et difficile à la fois, les relations. Je balance entre la sincérité totale, l'envie de montrer tout mon contentement, et la petite appréhension d'être trop livrée, trop sincère, totale, nature, et donc de perdre le contrôle. Donc, entre sincérité totale, et peur, qui entraîne, un comportement sensiblement différnent : si j'appréhende de perdre le contrôle, je pourrai parfois plus jouer de mon pouvoir sur l'autre.
C'est peut-être ça, la vraie relation dans ses débuts ; un petit rapport de pouvoir, pour montrer que oui, l'on existe aussi à côté de l'autre, et pas que pour lui, mais que tout de même, on est capable de chambouler son emploi du temps pour lui... comme ce fut le cas pour moi ce week-end.
Au fait, mes parents le savent. Tant mieux! :) Mon père s'en doutait, je lui ai vaguement dit hier soir, il a du le dire à ma mère. C'est curieux comme j'appréhendais l'idée de leur dire, c'est idiot, parce que mon père m'a dit : " Mais tu sais, tu n'avais pas forcément à le dire, c'est ton truc."
Oui, évidemment. C'est idiot comme je me faisais une montagne qu'ils le sachent ou pas. Ca doit être du à la pression morale qu'exerce parfois ma mère sur moi. Stupide. Donc, je me sens mieux!
J'ai envie d'écrire son prénom.
Et puis, on ne sait toujours pas se servir d'un four ; le gâteau est resté sous sa forme liquide... Pas cuit. Mmmmm!... Donc, un "Jouuuuuuuaiiiiiilleux zzzzanniiiiiversaire!!" chanté à tue-tête avec un gâteau imaginaire et des bougies-allumettes qui crament les doigts, ouah!
Ca m'a fait plaisir de les revoir, Antoine, Mathilde, Dora... Avec les lits installés un peu n'importe comment, les oreillers qui manquaient, la vieille couverture à la turque qui nous a fait marrer pendant une demie-heure, Antoine qui se fout du chocolat partout en hurlant, Hugo qui tient mal le Gin Tonic, la p'tite soeur qui me prête en 3e vitesse des feutres pour faire un mot à Dora, Antoine qui "s'excite vite", selon Mathilde (!!!), et lui qui se cache sous la couette, trop chou, la super crème-fraîche 100% bio de la super-crèmerie-d'à-côté-qu'elle-est-même-pas-Elle-&-Vive...
C'était chouette. Vraiment.
Ce qui m'inquiète juste, c'est que le couple Hugo-Dora n'a pas l'air d'aller fort en ce moment. C'est tellement bizarre ; au bout d'un an de relation, ils se sont à peine touchés... Alors que Mathilde et Arthur, c'est l'affection complice permanente.
Bref. Je crois que Dora va bientôt laisser Hugo. Ca me fait un peu de peine pour lui. Mais parfois, il est timide, et Dora dit les choses un peu trop fort, alors forcément...
Et puis sinon, j'ai vu Raphaël. Après-midi génial. Très... intense.
J'hésite à dire ou pas, parce que mine de rien, même si j'ai besoin de le dire, c'est une page publique, destinée à être lue, par des inconnus ou des gens qui me lisent depuis un certain temps, et malgré tout, j'ai comme l'impression qu'on pourrait me juger.
Le truc, c'est que je ne sais pas dire non.
Comment dire... Raphaël est assez entreprenant. Extrêmement tendre, affectueux, très à l'écoute, mais assez entreprenant.
Je veux dire... J'adore quand il passe ses mains sur moi, me serre fort contre lui, dans la pénombre de fin d'après-midi de sa chambre (on regardait un film) ; j'aime lorsque je sens qu'il me façonne, me caresse les hanches, remonte tout le long de mon corps, m'embrasse le cou, quand il m'effleure le ventre avec les mains, les lèvres, mais...
Je n'ai pas envie d'aller plus loin. Pas pour le moment. Alors, lorsqu'il a caressé mes seins, joué un peu avec eux, j'étais bien, mais avec une pointe d'appréhension quelque part.
Je sentais qu'il n'aurait pas dit non pour continuer. Mais je ne veux pas.
Malgré le fait qu'il soit tendre, je sais tout de même que mine de rien... il n'a pas juste une attente d'affection platonique. Bien sûr. Moi aussi, forcément, à un moment, je voudrai autre chose. Mais pour le moment, je n'en ai pas envie. Ca fait tout de même une semaine et demi qu'on est ensemble... On ne se connaît pas réellement, pas vraiment.
Il m'a demandé si j'avais déjà fait l'amour avec quelqu'un. (oui, il a dit "faire l'amour", pas "coucher avec", et j'ai aimé qu'il dise cela, et pas l'autre terme, plus cru). J'ai répondu que non, je lui ai demandé, après un temps, en souriant un peu, si ça posait un inconvénient. Il m'a répondu, après un temps un peu plus long, que non. Ca n'était ni un avantage ni un inconvénient. Je lui ai dit que oui, le fait que je ne l'aie pas fait pouvait me renvoyer à mon statut de "petite", mais à vrai dire, je m'en fous. Enfin, à moitié. Il m'a juste dit que forcément, l'on envisageait les choses différemment, naturellement. On en a parlé quelques instants.
Je ne sais pas si ça a changé quelque chose.
Je n'ai pas envie de m'offrir à lui, comme ça, maintenant. Une semaine et demie, c'est bien trop tôt. Enfin, bien sûr, si ça faisait plusieurs mois qu'on s'aimait sans se le dire, qu'on s'attendait, tout brûlants de désir, que ça faisait une semaine et demie qu'on s'était déclarés, ça changerait tout, bien évidemment.
Mais là... ça fait véritablement une semaine et demie qu'on se connaît. Avant, on s'était entrevu, quelques mot échangés, rien de plus.
Le risque, c'est deux choses : 1°) j'ai beaucoup de mal à dire non 2°) j'ai beaucoup de mal à dire non, surtout lorsque j'apprécie un minimum ce qui se passe.
Et là, c'est le cas. J'aime qu'il me désire, j'aime qu'il soit tendre, j'aime son côté un peu imprévisible, soudain il me prend dans ses bras, et me renverse sur le canapé tendrement, avec un petit air espiègle, j'aime ça.
Oui, j'ai aimé ça, lorsqu'il m'a caressé les seins. C'était doux, comme moment.
Mais je ne sais pas, quelque chose me retient. Un mélange de morale sociale, de peur du regard parental, de peur personnelle, de non-envie de me livrer, surtout. En fait, il faudrait plutôt que je redise dans l'ordre inverse : non-envie de me livrer, peur personnelle, peur du regard parental, et puis aussi morale sociale, dans l'ordre décroissant d'importance.
Je n'ai pas envie que notre relation s'oriente vers le simple désir des corps. Je ne veux pas être obligée de le connaître par le corps, pour le connaître tel qu'il est réellement. Je ne veux pas regretter par la suite, m'apercevoir qu'en fait, il n'était pas tel qu'il s'était présenté à moi les premiers jours, je ne veux pas me fourvoyer dans l'erreur et regretter ensuite.
C'est quand même mon corps.
C'est très agréable et difficile à la fois, les relations. Je balance entre la sincérité totale, l'envie de montrer tout mon contentement, et la petite appréhension d'être trop livrée, trop sincère, totale, nature, et donc de perdre le contrôle. Donc, entre sincérité totale, et peur, qui entraîne, un comportement sensiblement différnent : si j'appréhende de perdre le contrôle, je pourrai parfois plus jouer de mon pouvoir sur l'autre.
C'est peut-être ça, la vraie relation dans ses débuts ; un petit rapport de pouvoir, pour montrer que oui, l'on existe aussi à côté de l'autre, et pas que pour lui, mais que tout de même, on est capable de chambouler son emploi du temps pour lui... comme ce fut le cas pour moi ce week-end.
Au fait, mes parents le savent. Tant mieux! :) Mon père s'en doutait, je lui ai vaguement dit hier soir, il a du le dire à ma mère. C'est curieux comme j'appréhendais l'idée de leur dire, c'est idiot, parce que mon père m'a dit : " Mais tu sais, tu n'avais pas forcément à le dire, c'est ton truc."
Oui, évidemment. C'est idiot comme je me faisais une montagne qu'ils le sachent ou pas. Ca doit être du à la pression morale qu'exerce parfois ma mère sur moi. Stupide. Donc, je me sens mieux!
J'ai envie d'écrire son prénom.
Inspirations soudaines :
Essaye de te poser le moins de questions... et laisse venir...
[Enfin je dis ça, moi, mais je me prends trop souvent la tête, et je sais que quand je serais dans la même situation que toi, je balancerais aussi entre ces "choix"]
Cocktail
Re:
Je suis toujours partagée entre les milliers d'interrogations qui m'assaillent, et l'envie de spontanéité, d'ailleurs la spontanéité tout court dont je fais preuve... Difficile de trouver le juste milieu!
Bizzz Cocktail!
Bizzz Cocktail!
Anonyme
22-11-04
à 09:11
Lien croisé
: "fin bon, c'est pas si fou que ça, à bien y penser, que llunet parle de marilyn manson, alors pourquoi diantre cela me paraît-il aussi diablement, aussi délicieusement transgressif, que llunet parl ...loutre.joueb.com/news/208.shtml | Il y a 9 heure(s)Fête entre amis, fête des sens... dans quel sens?Hugh. reuhm, rheuuuum. ouah, j'ai la voix un peu naze. ...feu.joueb.com/news/93.shtml | Il y a 9 heure(s)H"
shalimar