Coup de fil et coup de blues... (ouah je fais à fond dans le jeu de mot, en ce moment)
Je n'aime pas les gens de mauvaise humeur. Bon, en vrac, Raphaël avait un coup de blues, tout à l'heure, il ne répondait pas vraiment, notre discussion tombait à l'eau, je n'aime pas ça, il avait le mal du pays, on a passé une heure à ne rien se dire, je déteste.
Parce qu'hier soir, c'était génial, au téléphone, on a parlé de milliers de choses très personnelles, ses anciennes relations, il s'est découvert à moi, comme il ne l'avait jamais fait auparavant à personne, il m'a dit des choses qu'il n'avait jamais dites à personne, ni à son ex avec laquelle il est resté deux ans, ni à sa soeur à laquelle il dit tout ou presque, ni à ses meilleurs amis, et encore moins à ses parents... Il m'a dit que j'étais actuellement la seule personne à laquelle il avait envie d'en parler. Il a montré son côté un peu plus tortueux, plus sombre. C'était... quelque chose, à écouter.
On a parlé de nos sentiments, du fait qu'il avait cru au début être amoureux de moi, mais ne sachant pas ce qu'est l'amour, il s'était aperçu qu'il changeait d'un jour à l'autre, qu'il était instable, donc que non, il n'était pas amoureux. Moi non plus. On a parlé du fait que nous ne nous aimions pas, et que ça n'était pas plus mal comme ça ; parce que moi, que quelqu'un me dise au bout d'une semaine qu'il m'aime, ça m'inquiète, et parce que lui, il ne sait pas ce que c'est qu'aimer, et ça lui fait peur.
Oui, il a peur de n'avoir jamais aimé. Il a pu ressentir du désir, de la tendresse, de la joie profonde, du bonheur intense, mais, selon lui, il n'est pas sûr d'avoir été auparavant déjà amoureux. Même avec son ex, il ne sait pas. Je pense qu'il l'a peut-être été quelque temps, pas durant toute leur relation.
Il a peur de ça, d'arriver à bientôt 20 ans, et de ne pas savoir ce qu'est aimer. ll s'interroge, ça l'effraie un peu, et ça l'ennuie, dans le sens, ça l'embête, il ne sait quoi faire, il est un peu désemparé.
Ca m'a touchée qu'il me dise tout, à moi. Il m'a juré qu'il me dirait tout, c'est-à-dire que s'il sent que l'on arrive à un point critique dans notre relation, il me le dirait, il ne mentirait pas.
Qu'il en avait assez de mentir, de jouer. Qu'il avait envie de s'assagir, et de savoir ce qu'est aimer. Qu'il n'était pas sûre que je serai celle qui lui apprendrai à aimer, mais que de toute manière, on avait le temps.
Il a entièrement raison. Tant mieux, s'il ne me ment pas. Même si je sais que lorsqu'on a l'habitude de mentir, c'est dur de s'en extraire, et je suis bien placée pour le savoir. J'ai toujours menti facilement, pour des choses bégnines, mais j'ai menti aisément.
Oui, nous avons le temps. Non, ce n'est peut-être pas par moi qu'il apprendra l'amour, l'éblouissement de l'autre.
Pour lui, l'amour, c'est ne plus avoir aucune envie de tromper l'autre, si la tentation arrive. Refuser entièrement la tentation. Penser à préserver l'autre, et ne pas le tromper, parce que justement, l'on est satisfait parfaitement de cette personne, et l'on a envie de rester avec elle, de ne pas lui faire de mal, on est heureux.
C'est drôle, qu'il voie l'amour par cette vision de la tromperie. Il n'a pas parlé des sentiments. J'ai remarqué ça, comme ça. L'amour, c'est ne pas tromper. Peut-être a-t-il dit cela, car nombre de ses relations ont tourné autour du domaine du sexe.
D'une façon, c'est touchant : il s'effraie de ne pas connaître le sentiment.
Mais j'évite de psychologiser tout ça.
Le seul truc qui m'a un peu agacée, c'était de le voir très étrange aujourd'hui, avec son coup de blues qui n'en était pas un, puisqu'il était plus agacé contre lui qu'autre chose, pas vraiment triste.
Et lorsque je lui ai reparlé de notre conversation d'hier, j'avais envie d'en parler encore, mais il ne semblait pas disposé. Eh, me direz-vous, on ne peut pas avoir de la même chose tout le temps au même moment... Oui. J'aurais juste bien aimé que cette heure passée ensemble soit moins creuse, et moins habitée par son coup de cafard coup d'agacement contre lui-même.
En fait, ce qui m'a un peu perturbée, c'est que ce n'était pas de la tristesse, c'était plus qu'il s'en voulait de ne pas être très organisé, de ne pas briller particulièrement quelque part. Donc, plus difficiel à cerner, je ne savais pas vraiment comme réagir.
Notre samedi après-midi était tellement bien... C'est si agréable de se sentir désirée.
Aujourd'hui, c'était presque tout le contraire. Il était omnubilé par son auto-énervement, je me sentais potiche, c'était creux, c'était... déroutant.
Oh, et puis après tout, ça ne peut pas être gé-nial tous les jours. C'est la vie. Mais bon, tout de même, ce n'est pas toujours très agréable...
Peu importe.
C'était quand même un peu frustrant, un peu comme une heure perdue. Et c'est lui qui a donné le signal de départ, alors que j'hésitais à le faire depuis déjà une demie heure. Ca m'a un peu agacée. Attristée. Non, pas vraiment.
Mais de toute manière, ça ira mieux demain, et puis, malgré les apparences, là, actuellement, ça ne me perturbe pas plus que ça. Juste, que je me sens plus détachée, c'est tout. Absolument rien de grave, si j'ai écrit ça, c'était juste pour le poser sur papier, faire un peu le point, raconter pour m'en souvenir ensuite. Pas de crise existencielle!
Bon. Au boulot.
Parce qu'hier soir, c'était génial, au téléphone, on a parlé de milliers de choses très personnelles, ses anciennes relations, il s'est découvert à moi, comme il ne l'avait jamais fait auparavant à personne, il m'a dit des choses qu'il n'avait jamais dites à personne, ni à son ex avec laquelle il est resté deux ans, ni à sa soeur à laquelle il dit tout ou presque, ni à ses meilleurs amis, et encore moins à ses parents... Il m'a dit que j'étais actuellement la seule personne à laquelle il avait envie d'en parler. Il a montré son côté un peu plus tortueux, plus sombre. C'était... quelque chose, à écouter.
On a parlé de nos sentiments, du fait qu'il avait cru au début être amoureux de moi, mais ne sachant pas ce qu'est l'amour, il s'était aperçu qu'il changeait d'un jour à l'autre, qu'il était instable, donc que non, il n'était pas amoureux. Moi non plus. On a parlé du fait que nous ne nous aimions pas, et que ça n'était pas plus mal comme ça ; parce que moi, que quelqu'un me dise au bout d'une semaine qu'il m'aime, ça m'inquiète, et parce que lui, il ne sait pas ce que c'est qu'aimer, et ça lui fait peur.
Oui, il a peur de n'avoir jamais aimé. Il a pu ressentir du désir, de la tendresse, de la joie profonde, du bonheur intense, mais, selon lui, il n'est pas sûr d'avoir été auparavant déjà amoureux. Même avec son ex, il ne sait pas. Je pense qu'il l'a peut-être été quelque temps, pas durant toute leur relation.
Il a peur de ça, d'arriver à bientôt 20 ans, et de ne pas savoir ce qu'est aimer. ll s'interroge, ça l'effraie un peu, et ça l'ennuie, dans le sens, ça l'embête, il ne sait quoi faire, il est un peu désemparé.
Ca m'a touchée qu'il me dise tout, à moi. Il m'a juré qu'il me dirait tout, c'est-à-dire que s'il sent que l'on arrive à un point critique dans notre relation, il me le dirait, il ne mentirait pas.
Qu'il en avait assez de mentir, de jouer. Qu'il avait envie de s'assagir, et de savoir ce qu'est aimer. Qu'il n'était pas sûre que je serai celle qui lui apprendrai à aimer, mais que de toute manière, on avait le temps.
Il a entièrement raison. Tant mieux, s'il ne me ment pas. Même si je sais que lorsqu'on a l'habitude de mentir, c'est dur de s'en extraire, et je suis bien placée pour le savoir. J'ai toujours menti facilement, pour des choses bégnines, mais j'ai menti aisément.
Oui, nous avons le temps. Non, ce n'est peut-être pas par moi qu'il apprendra l'amour, l'éblouissement de l'autre.
Pour lui, l'amour, c'est ne plus avoir aucune envie de tromper l'autre, si la tentation arrive. Refuser entièrement la tentation. Penser à préserver l'autre, et ne pas le tromper, parce que justement, l'on est satisfait parfaitement de cette personne, et l'on a envie de rester avec elle, de ne pas lui faire de mal, on est heureux.
C'est drôle, qu'il voie l'amour par cette vision de la tromperie. Il n'a pas parlé des sentiments. J'ai remarqué ça, comme ça. L'amour, c'est ne pas tromper. Peut-être a-t-il dit cela, car nombre de ses relations ont tourné autour du domaine du sexe.
D'une façon, c'est touchant : il s'effraie de ne pas connaître le sentiment.
Mais j'évite de psychologiser tout ça.
Le seul truc qui m'a un peu agacée, c'était de le voir très étrange aujourd'hui, avec son coup de blues qui n'en était pas un, puisqu'il était plus agacé contre lui qu'autre chose, pas vraiment triste.
Et lorsque je lui ai reparlé de notre conversation d'hier, j'avais envie d'en parler encore, mais il ne semblait pas disposé. Eh, me direz-vous, on ne peut pas avoir de la même chose tout le temps au même moment... Oui. J'aurais juste bien aimé que cette heure passée ensemble soit moins creuse, et moins habitée par son coup de cafard coup d'agacement contre lui-même.
En fait, ce qui m'a un peu perturbée, c'est que ce n'était pas de la tristesse, c'était plus qu'il s'en voulait de ne pas être très organisé, de ne pas briller particulièrement quelque part. Donc, plus difficiel à cerner, je ne savais pas vraiment comme réagir.
Notre samedi après-midi était tellement bien... C'est si agréable de se sentir désirée.
Aujourd'hui, c'était presque tout le contraire. Il était omnubilé par son auto-énervement, je me sentais potiche, c'était creux, c'était... déroutant.
Oh, et puis après tout, ça ne peut pas être gé-nial tous les jours. C'est la vie. Mais bon, tout de même, ce n'est pas toujours très agréable...
Peu importe.
C'était quand même un peu frustrant, un peu comme une heure perdue. Et c'est lui qui a donné le signal de départ, alors que j'hésitais à le faire depuis déjà une demie heure. Ca m'a un peu agacée. Attristée. Non, pas vraiment.
Mais de toute manière, ça ira mieux demain, et puis, malgré les apparences, là, actuellement, ça ne me perturbe pas plus que ça. Juste, que je me sens plus détachée, c'est tout. Absolument rien de grave, si j'ai écrit ça, c'était juste pour le poser sur papier, faire un peu le point, raconter pour m'en souvenir ensuite. Pas de crise existencielle!
Bon. Au boulot.
Inspirations soudaines :
C'est toute la difficulté d'une relation. Savoir gérer les peurs, les phobies, les déprimes, les défauts de l'autre. Tu sauras mieux les appréhender au fil de votre relation car tu apprendras au fur et à mesure ce qui le réconforte dans telle ou telle situation.
Bisous.
Bisous.
Re:
Il est vrai que je suis de nature assez impulsive, et je peux facilement changer de regard... Pas vraiment lunatique, mais facilement inquiète. Difficile à gérer!
Merci pour tes petites phrases, je dois dire qu'elles me rassurent. :)
Merci pour tes petites phrases, je dois dire qu'elles me rassurent. :)
Quatre consonnes et trois voyelles, c'est le prénom de Raphaël...
Je le murmure à mon oreille et chaque lettre m'emerveille
C'est le tréma qui m'ensorcelle dans le prénom de Raphaël
Comme il se mêle au "a" au "e" comme il les entremêle au "l"
Raphaël a l'air d'un ange mais c'est un diable de l'amour
Du bout des hanches et de son regard de velours
Quand il se penche quand il se penche mes nuits sont blanches
Et pour toujours...
etc...
Carla Bruni.
Bisous la miss ;o)
Re:
Raphaël n'est pas son vrai prénom... Juste un prénom d'emprunt, pour ce joueb.
Mais c'est vrai que les mots de Carla Bruni sont très beaux, elle a une telle façon de faire savourer la lettre, laisser en suspend la phrase, j'aime beaucoup!
Bizzz la miss!
Mais c'est vrai que les mots de Carla Bruni sont très beaux, elle a une telle façon de faire savourer la lettre, laisser en suspend la phrase, j'aime beaucoup!
Bizzz la miss!
Viva
Mais ça ira mieux demain, comme dirait l'autre!
J'ai toujours autant de plaisir à te lire... A la prochaine, Feu!
:)