Aaaaaaaoooooooooohouuuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaah. Voilà, c'est le mot exact pour décrire l'état dans lequel j'étais tout à l'heure. Ehu. Arrrrrrh.
Je veux faire du jazz. Et j'adore l'histoire de l'art. :)
Bon. S'en est passé, des choses, depuis vendredi dernier. Rien d'essentiel, peut-être (enfin, qu'est-ce que l' "essentiel"?). J'ai "juste" flané au Sacré-Coeur avec Jude et une fille de mon stage de musique de cet été. Un couscous bourratif dans un petit bouiboui avec du carrelage aux murs. A côté de moi, une table où mangent deux vieux hommes, un soupe épaisse, avec du pain typiquement marocain ; ça me fait drôlement envie. J'hésite un peu, et puis tant pis, je me lance, et demande : "Euh, qu'est-ce que ce vous mangez?..." pour savoir si on peut prendre la même chose. Un des deux types me regarde, et me dit en se marrant : "C'est le repas spécial ramadan!" Ah. Oups. La classe.
En sortant, le sourire aux lèvres, on monte les marches jusque tout en haut, sans emprunter le funiculaire, toutes fières.
La nuit tout autour de nous, et Paris sous nos yeux. Des jeunes un peu partout, quelqu'un à côté joue à la guitare Karma Police. Sa chanson... Je suis projetée un an en arrière, souvenir... je ferme les yeux un court instant et je me rappelle cette journée si belle du 11 Novembre, qui fût nôtre, à Raphaël et moi ; notre premier baiser, après cette ballade à Barbès, notre tour au Sacré-Coeur, nos interrogations au guide qui ne trouve pas de réponse, et puis nos épaules qui se frôlaient dans la pénombre. Cette chanson sera toujours associée à lui. Toujours.
Et puis la redescente, en funiculaire, parce qu'il faut bien le prendre une fois, au moins.
Paris de nuit.
A nouveau ce Paris nocturne, avec Mathilde et Dora, mardi soir. Théâtre ; on va voir la soeur de Mathilde jouer dans une petite pièce de boulevard, à Saint-Germain, dans une salle de 50 personnes. Ambiance intime, tous entassés les uns sur les autres ; les acteurs jouent très bien, touchants et drôle, la soeur de Mathilde a un jeu fluide, très rodé, c'est un plaisir de les voir vivre devant nous cette petite histoire plaisante.
Juste avant, on s'engouffre dans une petite Trattoria sur le trottoir d'en face, alors que le spectacle est dans une demie-heure. Je ronchonne un peu : "Mais on n'aura jamais le temps de se faire servir!". Alors, dès que le serveur arrive, on le supplie : "Dites, c'est possible d'être servies, euh... trèstrèstrèstrèstrès vite??" "Ma qué bien soûr més jolies!". Cinq minutes après notre commande (mais vraiment! Cinq minutes après!), nos trois pizzas fumantes arrivent. Ouah. A grand renfort de coups de fourchette, on décide d'en conclure que le monde est quand même un sacré truc formidable.
Des moments, des images prises sur le vif, que je retranscris à toute vitesse... Pas envie de tout raconter, juste dire, un peu, lancer là sur le "papier"...
Et puis dimanche matin, alors que j'ai prévu de dormir jusqu'à onze heures pour récupérer tout le sommeil en retard, Kami qui m'appelle à 08h50 pour savoir si je veux aller au salon du chocolat... A mon simple "Allô..." elle me dit tout de suite : "Euh, si tu veux je peux te rappeler, euh, plus tard...?". Malgré moi, j'éclate de rire. Bon, pas pour cette fois-ce, le salon du chocolat. (Mais si j'avais vu le reportage de Manzin avant, j'y serais allée!).
J'oubliais : J'ai mon concours de flûte! Yahou, fiesta! Surtout qu'on m'a dit que j'avais énormément progressé depuis l'année dernière. Yahou, yahou, yahou. (ça fait presque "Tayot, tayot, tayot", dis comme ça... D'accord, je me tais)
Je crois que l'on peut désigner ce post par l'appellation "SANQ", que je réutilise en souvenir d'un vieil article dont j'ai oublié le titre et la date, dans lequel j'avais créé ce terme signifiant "Super Article de N'importe Quoi" (j'avais une des ces inspirations, à l'époque, ouhlala...)
Et tout à l'heure, j... chut chutchutchut. J'ai remarqué que lorsque je parle des choses encore fraîches à l'écrit, généralement, ça se casse la figure après, alors, chut.
Et là, je mange des Pim's en écoutant du Chopin. Si la vie n'est pas belle... même si bien sûr, j'ai eu quelques petites passades de légère déprime, cette semaine. Eloignement, un peu, de Jude et et Raphaël. C'est étrange comme les gens évoluent, comme j'évolue moi-même, comme nous évoluons tous. Bref. Pas de réflexion métaphysique dès maintenant, par pitié.
Ciao! ;)
Inspirations soudaines :
Re:
Tu te serais peut-être vu interpellé par une inconnue avec une tignasse blonde que tu'aurait dit avec un air mystérieux : "Je vous connais mais vous ne me connaissez pas..." euh, non, n'importe quoi, qui t'aurait plutôt dit avec un air complètement ahuri : "Euh, tu êtes, vous es, manzinicolas????"
Re: Re:
L'idée me plais ! Je persiste a dire que tu devrais laisser ton code d'honneur et qu'un jour on se rencontre pour boire un choco ou se faire du patin a glace !
Ouais, ca serait marrant, hein? Ca serait un honneur pour moi , et puis quoi aller ca serait marrant :p
manzin
Tant il est vrai que mon reportage est un haut fait de journalisme !!
C'est marrant n'empeche paske si tu y étais allée, on se serait peut être croisés sans le savoir. Et même, si ça se trouve tu aurais été sur une de mes photos !!!
Ca aurait été marrant quand meme!!