Continue à valser, encore, avec moi
Et je vis, et je sens, toujours et encore. Je cours. Oui. Deux chevaux à la fois, deux échevaux que je déroule, deux cheveux qui s'entrelacent dans mon esprit, sans jamais se croiser l'un l'autre sous mes yeux. Qui ne se connaissent même pas. L'un, dont je suis quasiment sûre des pensées ; l'autre, dont je savoure la présence hebdomadairement, sans jamais savoir. Les yeux bleus contre les yeux noirs. Pourquoi contre, sont-ils l'un contre l'autre? Les cheveux blond cendre, et les cheveux de jais.
Celui-ci aime les livres, l'autre la BD.
Chacun joue avec les mots, jongle avec aisance.
Celui-ci vogue à travers la philo, celui-là évolue avec aisance dans les mathématiques.
L'un fume, l'autre pas.
L'écharpe de Pierre et le manteau de David.
La cigarette et le saxo.
Le texto et le mail.
La guitare et l'affiche.
Objets hétéroclites, sensations, mots.
Tous deux aiment la musique. Passionnément.
Et cette même façon de me regarder, si intense pour l'un, si certaine, et pour l'autre, que j'ai réellement découverte mercredi, sans savoir, sans savoir... si.
Tout à l'heure, au conservatoire.
David et moi sous l'auvent, le silence tout autour, juste nos mots. Son sourire, les messages qui passent en filigrane à travers ses gestes ; il me prend le poignet pour regarder l'heure, me complimente sans rien en laisser paraître. Nos rires et la pluie qui tombe juste à côté. Ses yeux dans les miens, et je soutiens son regard, encore et encore, et je m'enivre sans penser à l'heure qui tourne, et à la fille qui m'attend sous la pluie, à la station de métro. Je m'en contrefous, j'ai envie de rester éternellement ici. Oh, 'éternel'... un mot. Pierre. Le sien.
Sourires qui se croisent et mots qui s'entrechoquent, entre lui et moi, et lui et l'autre.
C'est étrange, ces sensations... Pierre qui me fascine par son charme ; David, avec son charme aussi, différent, qui me... rassure? Me fait peur aussi, peut-être. Et en même temps, cette complicité évidente entre nous deux. Et l'aisance avec Pierre.
J'arrête là, je ne peux parler plus avant, tout est si... Infime. Et intense à la foi. Comment cerner tout cela, comment. Comme dire ce que l'on sent à peine, car l'on a peur que cela ne soit pas, et ce que l'on sent en même temps si fort, d'une façon si certaine, non, impossible de se tromper...
Oh, qu'il est stupide de vouloir comparer, d'une certaine façon, si différents, non seulement par leur être, mais aussi pas la situation...
Pierre.
David.
Celui-ci aime les livres, l'autre la BD.
Chacun joue avec les mots, jongle avec aisance.
Celui-ci vogue à travers la philo, celui-là évolue avec aisance dans les mathématiques.
L'un fume, l'autre pas.
L'écharpe de Pierre et le manteau de David.
La cigarette et le saxo.
Le texto et le mail.
La guitare et l'affiche.
Objets hétéroclites, sensations, mots.
Tous deux aiment la musique. Passionnément.
Et cette même façon de me regarder, si intense pour l'un, si certaine, et pour l'autre, que j'ai réellement découverte mercredi, sans savoir, sans savoir... si.
Tout à l'heure, au conservatoire.
David et moi sous l'auvent, le silence tout autour, juste nos mots. Son sourire, les messages qui passent en filigrane à travers ses gestes ; il me prend le poignet pour regarder l'heure, me complimente sans rien en laisser paraître. Nos rires et la pluie qui tombe juste à côté. Ses yeux dans les miens, et je soutiens son regard, encore et encore, et je m'enivre sans penser à l'heure qui tourne, et à la fille qui m'attend sous la pluie, à la station de métro. Je m'en contrefous, j'ai envie de rester éternellement ici. Oh, 'éternel'... un mot. Pierre. Le sien.
Sourires qui se croisent et mots qui s'entrechoquent, entre lui et moi, et lui et l'autre.
C'est étrange, ces sensations... Pierre qui me fascine par son charme ; David, avec son charme aussi, différent, qui me... rassure? Me fait peur aussi, peut-être. Et en même temps, cette complicité évidente entre nous deux. Et l'aisance avec Pierre.
J'arrête là, je ne peux parler plus avant, tout est si... Infime. Et intense à la foi. Comment cerner tout cela, comment. Comme dire ce que l'on sent à peine, car l'on a peur que cela ne soit pas, et ce que l'on sent en même temps si fort, d'une façon si certaine, non, impossible de se tromper...
Oh, qu'il est stupide de vouloir comparer, d'une certaine façon, si différents, non seulement par leur être, mais aussi pas la situation...
Pierre.
David.