Voici l’article que j’ai écrit dimanche dernier, au soir. Jusqu’ici, j’avais encore ma connexion internet illimitée… Mais ça, c’était avec que ma mère ait une subite crise d’anti-internet, et décide de débrancher tout à coup la prise du câble… Yeah !! Maintenant, restriction internet pour toute la famille, même mon père y est passé, il faut négocier durement cette semaine pour y accèder. Pourvu que ça redevienne normal la semaine prochaine, une fois l’antipathie déclarée de ma mère pour l’ordinateur déclarée… Dire qu’elle fait tout ça pour nous faire prendre l’air ! Gé-nial.
Je fais donc une sorte de paquet-tout-compris : l’article de dimanche soir, et quelques trucs écrits aujourd’hui. Sauf que naturellement, une fois la prise rebranchée ce soir pour quelques minutes, évidemment, le net me fait la tête… impossible de se connecter, re-gé-nial. Donc, je ne sais quand je réussirai à mettre cet article en ligne… A suivre.
Mouahaha!!
Formidable journée ! (et je n'ironise pas)
Etrangement commencée : j'ai failli m'évanouir au marché, avec ma mère. J'ai soudain du mal à respirer, j'ai envie d'avoir de la place autour de moi, j'étouffe, il faut que je marche, je pousse tout le monde, tout devient flou, et je me casse la figure en plein milieu de l'allée.
Je me réveille, entre des feuilles de chous et quelques écailles de poisson, mais (wouaw!) un charmant jeune homme penché sur moi. (enfin, entre autres curieux venus voir qui était cette forme par terre... Un bouddhiste zen? Un manifestant pour la paix faisant un standing? Un clochard ivre? Un paresseux endormi? Eh non, juste moi)
Je me remets tant bien que mal debout, j'entends un groupe de vieilles femmes murmurer : "Elle ne doit pas avoir mangé... Ah, ces jeunes filles et leurs régimes amaigrissants... Cette jeunesse... N'importe quoi, blablabla". Je ne peux pas m'en empêcher, j'ai répondu : "Non, juste les vieilles acariâtres qui s’agglutinent et pompent l’air". Ceci dit, je les ai plantées là, et suis sortie du marché avec ma mère.
J'ai vite repris ma forme, surtout à l'idée de ce qui m'attendait : rendez-vous à 13h chez ma petite Mathilde préférée, avec Antoine et Isaac !! Yeeeah! (ah oui, je précise qu'il y a deux Isaac : un très sympa, assez cultivé, à la fois très bosseur et très flemmard, un peu dragouilleur, que l'on sentait parfois un tout petit peu mal dans sa peau, bref, un copain de classe sympa ; et un second, un vrai phénomène celui-là... Un intello trilingue français-allemand-anglais (allemand de naissance), aussi intelligent que pédant, hyper collant, insupportable, posant des questions de 3/4 d'heure auxquelles personne ne comprenait rien, parlant allemand au prof de philo, étalant sa science, supercon, mais supercon! Avec un humour de débile (je suis assez indulgente sur les questions d'humour, mais là, c'était affligeant), un comportement d'enfant de trois ans (il n'est allé à l'école qu'à partir de 10 ans, avant, sa mère, ex-baba cool, lui donnait des cours particuliers dans une roulotte, dans la Forêt Noire en Allemagne, hallucinant, un destin de mauvaise série télé))
Donc, le Isaac 1 (le sympa) était là aussi. On s'est cuisiné (enfin, nous, les femmes, Mathilde et moi, avons cuisiné pendant qu'Antoine se tournait les pouces, le macho, en attendant Isaac!!) une quiche aux lardons et courgettes, et une magnifique tarte aux pêches et abricots, 100% maison! (sauf la pâte à tarte, eh oui, il faut bien une faille à tout...)
Lorsqu' Isaac est arrivé... j'ai cru voir un autre homme. Il avait minci de façon phénoménale! Fini le mini-embonpoint qui visiblement, ne le mettait pas très à l’aise ! Devant nous, il y avait une presque bombe ! Enfin, j’exagère, j’exagère. Disons qu’il avait un certain charme à présent. Rien qui soit non plus extrêmement affriolant, mais je crois que nous étions tous les trois aussi étonnés les uns que les autres. Il avait l’air très épanoui, malgré le fait qu’il ait bossé tout l’été dans sa prépa d’été pour Sciences Po. D’après lui, il n’a fait que travailler, ou presque, et donc a très peu mangé, et ça l’a fait maigrir mieux que n’importe quel régime ! Du coup, sa popularité auprès des filles a plutôt bien remonté, et il s’est trouvé une copine japonaise.
J’étais vraiment contente pour lui, là, il pouvait réellement être désirable (enfin, pour ma part, je lui ai trouvé du charme, avoir maigri redonnait de l’intensité à ses yeux, mais voilà, il ne m’ « intéresse » pas – idiot comme expression, je sais, mais bon, voilà - ), il s’était trouvé une copine, avait bien bossé, avait maigri, ça lui allait bien, il semblait à l’aise et heureux. (je tiens à préciser que je n’ai absolument rien contre les gens qui sont enveloppés !!)
Sinon, j’étais toute contente de revoir ma Mathilde et mon chouchou Antoine !
Mathilde, toujours égale à elle-même, et… Antoine aussi. En fait, je m’aperçois qu’Antoine… comment dire ? J’ai beaucoup d’affection pour lui, par rapport à tout ce qu’on a pu vivre ensemble, en tant qu’amis très proches, mais… je crois que ça s’arrête là. C’est un ami, mais aujourd’hui, si je le rencontrais, je ne sais pas si j’aimerais forcément ce qu’il est. Il peut être très affectueux, et la seconde d’après, devenir un dictateur en puissance. Ronchon-bisounours-ronchon-bisounours. C’est un peu ça. Il tourne pas mal autour de Mathilde, se centre beaucoup sur elle, même s’il ne fait plus du tout son gardien, comme avant.
En fait, je ne sais pas si dans cinq ans, par exemple, j’aurai toujours un contact avec lui. Avec Dora, Mathilde, je pense que oui. Avec lui, c’est étrange, j’ai à la fois beaucoup d’affection… et en même temps, comme une distance. Je crois que l’affection se base sur les moments passés, pas les actuels. En fait, s’il n’y avait pas tous ces petits gestes d’affection, je me demande où se baserait vraiment notre amitié. Bien sûr, on a toujours ces délires, mais plus beaucoup de vraies discussion. Enfin, si, mais Antoine est quelqu’un d’un peu caractériel, qui a besoin de dominer, de montrer son humeur, de diriger.
Mince, j’ai encore plein de choses à dire, mais je vais manger.
(fin de l’article de dimanche, laissé en plan, comme on peut le constater)
Nous sommes donc mercredi, comme je l’ai dit plus haut, et j’ai oublié la moitié des choses que j’avais à dire.
J’ai encore vu Kami aujourd’hui, et……………….. nous avons appelé Diego (un mec de 24 ans, adorable, que nous avions rencontré à Avignon, aussi à la fac de Musico, comme moi ! Enfin, en licence ou maîtrise, je ne sais plus. Mais vraiment hyper sympa) !! Enfin, nous sommes tombées sur son répondeur. On était limite hystériques à l’idée de lui téléphoner ! Pour avoir un petit apreçu de notre état :
MOI : Hey hey hey, il faut pas qu’on oublie d’appeler Diego, je me suis promis de le faire aujourd’hui
ELLE : Hein ?! Ah bon, aujourd’hui ? Wouhouuuuuu… Oki, oki, oki.
MOI : Oki, oki, oki.
ELLE : Oki, oki, oki, oki, oki.
MOI : Aaaah!! Arrête !! Bon, on se calme, c’est rien du tout, juste un petit coup de fil, pour prendre de ses nouvelles, on propose de se revoir, voilà !
ELLE : Ouais, ouais. Attend, imagine qu’il n’est plus pareil qu’à Avignon ?
MOI : Il n’y a aucune raison. De toute manière, c’est plus une sorte de grand-frère qu’autre chose, non ? C’était pas un truc louche de drague, ou quoi que ce soit.
ELLE : Okay, on l’appelle maintenant, sinon on ne le fera jamais. WAHAHAAA !!
MOI : Oki, oki, oki.
ELLE : Oki, oki, oki, oki. Bon, stop. Euh… comment on fait ? Tu l’appelles ou je le le fais ? Tu le fais, hein ?
MOI : Je veux bien le faire. Allez, hahaahah, on y va…
(je tape le numéro)
ELLE : Attend !! Racle-toi la gorge, pour faire professionnel !
MOI : MREUUUUUH.
ELLE : Ouais, ça va. RHEURHEURHEU.
MOI : Là, je crois qu’on fait super pros.
ELLE : Complètement. Des Mister Bean en puissance.
MOI : Whaaah !! J’ai appuyé sur le bouton décrocher ! Ca y est ça sonne !
ELLE : Aaah ! Chut !
MOI : Chut chut !
ELLE : Chut !
(ça sonne. Premier coup)
ELLE : Imagine qu’il réponde pas…
MOI : Ben, y a son répondeur.
ELLE : En même temps, j’aurais peur de lui parler, je sais pas pourquoi. Je préfèrerais peut-être tomber sur son répondeur.
(deuxième coup)
MOI : Attend, c’est moi qui parle, je te signale, ma vieille ! C’est pas toi qui doit improviser en débitant un discours !
(troisième coup)
ELLE : Il a pas l’air d’être là.
MOI : En même temps c’est pas si mal.
ELLE : Yes ! Yes !
(quatrième coup)
ELLE : Il est pas là, il est pas là….. !!
MOI : En fait je préfère son répondeur, pitié faites qu’on ait le répondeur…
(cinquième coup)
ELLE : Yes, yes, yes !!
MOI : Répondeur, pitié !!
(répondeur : Vous êtes bien sur la messagerie du……..)
ELLE et MOI : Yeeeeeeeeees !!!
MOI : Merde ! Y a le bip sonore dans trois secondes ! Je dis quoi ?
ELLE : Euh, tu…
(bip)
Et voilà, charmant aperçu de notre hystérie post-messagerie, pour un simple coup de fil. Qu’est-ce qu’on peut être dingues, parfois ! Et donc nous avons improvisé un message à deux voix pour lui, c’était dingue, je parlais de plus en plus vite, mais je crois que c’était compréhensible, enfin j’espère ! Donc là, il ne reste plus qu’à attendre qu’il nous rappelle.
Oufffffffff…
Bon, aujourd’hui nous sommes jeudi matin, et je vais ENFIN pouvoir poster ce merveilleux article.
C’est dingue ce que ms semaines sont chargées actuellement, je ne cesse de voir des milliers de personnes. (sans aucune exagération, naturellement… ;)
J’ai vu dimanche Antoine, Mathilde et Isaac, mardi j’ai vu Dora et Hugo, mercredi Kami, aujourd’hui je vois Alix, une amie qui a été hospitalisée il y a peu mais qui est sortie, puis je vais dîner chez Kami, histoire qu’elle me raconte sa rentrée et qu’on bavarde pendant des heures, et samedi je vais peut-être revoir Mathilde et Dora. Je n’arrête pas !
Inspirations soudaines :
Et ben sa fait plaisir de voir que tout va bien et que tes journées sont chargées, donc que tu ne t'ennuie pas...
Le coup de téléphone m'a bien fait marrer, sa me rappelle quelques souvenirs où je devais être dans le même état...
Bizoux
Schussss