J'ai pas envie
Je remarque quelque chose : plus je vis à l'extérieur, plus je me détache de joueb. Plus tellement cette petite excitation de l'envie d'avoir des commentaires, il n'y a plus le fait de se dire : "Tiens, je vais écrire un article, oh, y aura p'têtre des gens qui répondront, ça serait chouette"
Je vis, je vis, je vis. Donc de l'air m'est insufflé par autre part, ça fait du bien, meubler son temps, étirer les bras et envelopper tout ça.
J'aime pas l'absence. J'aime pas l'attente. J'aime pas ne pas être satisfaite. J'aime pas quand les gens partent trop tôt, trop vite. J'aime pas les lendemain de belles journées, parce qu'ils sont toujours moins bien. Aujourd'hui en est la preuve.
J'écris pour moi et j'en ai rien à foutre.
J'ai envie de rigoler avec Kami, de la voir, j'ai envie d'avoir plus discuté avec Chuck, j'ai envie de... J'ai envie de chanter, j'ai envie de revoir toute la promo 2004 vendredi soir pour le pot, j'ai envie de raccourcir le week-end.
J'aime pas les jours fériés.
J'ai pas envie d'écrire bien aujourd'hui, j'ai pas envie d'écrire "je n'ai pas envie", de mettre tous ces petits mots charnières qui font si bien couler la langue, qui enrichissent la langue française, j'ai pas envie.
J'ai envie de n'être pas autant happée par les gens, j'ai envie de plein de neuf, de plein de nouvelles connaissances à la fac, et j'ai envie de trier tout le reste.
J'ai envie de savoir dire plus souvent NON, de ne pas me laisser emporter parfois, de ne pas dire oui sans le penser vraiment.
J'aime bien la façon dont j'évolue en ce moment, il faut juste que je travaille un peu plus. Maintenant par exemple.
J'aime bien me dire que je me fous de certaines choses, j'aime bien soudain me dire un peu connement que joueb c'est de la pacotille, que le fait d'arranger son petit joueb bien à soi c'est rien, tout est rien là-dedant, formatage, pas grand-chose de personnel, malgré la satisfaction d'écrire ses trucs à soi, malgré les petites images qu'on insère, malgré tout ce monde qu'on se crée, c'est rien, la vie est ailleurs, ailleurs, ailleurs, bien plus sur une feuille de papier, et mille fois plus dans la vraie relation avec les autres, la parole.
Qu'est-ce que j'aime pas l'absence et l'attente, qu'est-ce que j'aime pas ça.
Je déteste cette sensation d'être une pendule déréglée qui change d'objectif toutes les semaines, qui a des sentiments inconditionnels, au conditionnels, passant du futur à l'imparfait sans trouver la perfection d'attitude, dérèglement des sentiments, tic, tac, le temps passe et ne revient pas, il avance, et moi avec.
Arrêter de changer d'idée, d'image comme de chemise. Moins se laisser emporter, plus laisser évoluer, attendre, ne pas se jeter.
Et puis voilà j'aime le plaisir.
J'aime partager les moments chouettes, j'aime la complicité. Je n'aime pas être équivoque, même si j'adore ça, parce qu'il faut justement que je me jette moins, que j'attende...
Moins se jeter, ne veut pas dire moins s'impliquer, juste laisser un peu filer... Ca monte doucement, comme la pâte à pain, et puis un jour, au lieu de regarder tout le temps, un peu inquiet, on s'aperçoit que le pain s'est fait...
C'est ça, arborer plus de détachement, tout en restant impliquée.
Oh, stop stratégies.
Chut.
J'ai envie de voir...
Je vis, je vis, je vis. Donc de l'air m'est insufflé par autre part, ça fait du bien, meubler son temps, étirer les bras et envelopper tout ça.
J'aime pas l'absence. J'aime pas l'attente. J'aime pas ne pas être satisfaite. J'aime pas quand les gens partent trop tôt, trop vite. J'aime pas les lendemain de belles journées, parce qu'ils sont toujours moins bien. Aujourd'hui en est la preuve.
J'écris pour moi et j'en ai rien à foutre.
J'ai envie de rigoler avec Kami, de la voir, j'ai envie d'avoir plus discuté avec Chuck, j'ai envie de... J'ai envie de chanter, j'ai envie de revoir toute la promo 2004 vendredi soir pour le pot, j'ai envie de raccourcir le week-end.
J'aime pas les jours fériés.
J'ai pas envie d'écrire bien aujourd'hui, j'ai pas envie d'écrire "je n'ai pas envie", de mettre tous ces petits mots charnières qui font si bien couler la langue, qui enrichissent la langue française, j'ai pas envie.
J'ai envie de n'être pas autant happée par les gens, j'ai envie de plein de neuf, de plein de nouvelles connaissances à la fac, et j'ai envie de trier tout le reste.
J'ai envie de savoir dire plus souvent NON, de ne pas me laisser emporter parfois, de ne pas dire oui sans le penser vraiment.
J'aime bien la façon dont j'évolue en ce moment, il faut juste que je travaille un peu plus. Maintenant par exemple.
J'aime bien me dire que je me fous de certaines choses, j'aime bien soudain me dire un peu connement que joueb c'est de la pacotille, que le fait d'arranger son petit joueb bien à soi c'est rien, tout est rien là-dedant, formatage, pas grand-chose de personnel, malgré la satisfaction d'écrire ses trucs à soi, malgré les petites images qu'on insère, malgré tout ce monde qu'on se crée, c'est rien, la vie est ailleurs, ailleurs, ailleurs, bien plus sur une feuille de papier, et mille fois plus dans la vraie relation avec les autres, la parole.
Qu'est-ce que j'aime pas l'absence et l'attente, qu'est-ce que j'aime pas ça.
Je déteste cette sensation d'être une pendule déréglée qui change d'objectif toutes les semaines, qui a des sentiments inconditionnels, au conditionnels, passant du futur à l'imparfait sans trouver la perfection d'attitude, dérèglement des sentiments, tic, tac, le temps passe et ne revient pas, il avance, et moi avec.
Arrêter de changer d'idée, d'image comme de chemise. Moins se laisser emporter, plus laisser évoluer, attendre, ne pas se jeter.
Et puis voilà j'aime le plaisir.
J'aime partager les moments chouettes, j'aime la complicité. Je n'aime pas être équivoque, même si j'adore ça, parce qu'il faut justement que je me jette moins, que j'attende...
Moins se jeter, ne veut pas dire moins s'impliquer, juste laisser un peu filer... Ca monte doucement, comme la pâte à pain, et puis un jour, au lieu de regarder tout le temps, un peu inquiet, on s'aperçoit que le pain s'est fait...
C'est ça, arborer plus de détachement, tout en restant impliquée.
Oh, stop stratégies.
Chut.
J'ai envie de voir...
Inspirations soudaines :
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