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Les aventures de Feu au cinéma Part One

Tchiii-khaaaaa...
                                               Je me rappelle soudain cette voix, qui passait, il y a un certain temps sur Canal+, pour annoncer la pub, je crois, après l'émission de cinéma... Il y avait cette pin-up assise sur une plate-forme tournante, la petite musique, le saxophone, la date du jour, et la voix qui susurrait : "Cinéma, cinéma...", et puis, hop, la pub, "Tchiiii-khaaaaa...".

Quel souvenir transcendant.

C'est curieux, je n'ai presque pas envie de parler du cinéma de mercredi soir. Pourquoi, je ne sais pas exactement. Peut-être n'était-ce pas suffisamment exaltant pour être digne d'intêret? Mais trêve de parlementations, je m'atèle à ce récit palpitant...

Je me demandais depuis deux jours, pour quelle raison j'allais bien pouvoir envoyer à Chuck un texto. (attendez, je découvre soudain un truc hallucinant : il est 17heures et il fait JOUR ! Je ferme vite cette parenthèse)
Mardi, en rentrant du badminton, je m’apprête à descendre de ma chambre pour aller prendre une douche… Quand soudain… (ces trois petits points suspendent de façon phénoménale l’action)

Driiiing, driiiiiing. (je fais dans la réalisme en ce moment)
Alors que j’avais le pied hors de ma chambre, je fais vite demi-tour (sur une jambe, c’est pas facile, vu que ce fameux pied était suspendu)(promis, j’arrête ici mon réalisme à deux francs cinquante)(à un tiers d’euro pardon), et me rue vers l’intérieur de ma tanière, plus précisément vers mon bureau, sur lequel est posé ledit portable.

Ah oui, je précise que mon magnifique portable fait appareil photo aussi, et que, histoire de faire ma pédante-haute-technologie, je me suis amusée à mettre une petite photo de certaines personnes, qui s’affiche lorsqu’ils m’appellent. Donc, par exemple, j’en ai de Kami, Jude, Raphaël, mes parents, et d’autres amis… Mais, bien évidemment (eh oui, le monde n’est pas parfait), je n’en ai pas pour Chuck. Il faut dire que je manière générale, je reconnais immédiatement l’individu sur la photo, et je n’ai pas besoin de regarder le nom qui s’affiche en même temps sur l’écran (car oui, j’ai AUSSI affichage automatique des noms du répertoire)(ah, la techologie)

Tandis que là, oh surprise, un numéro et un nom s’affichent, mais pas de photo. De un.
Je lis donc le nom qui s’affiche, mais voyez-vous, le soir, mon cerveau est un peu lent, alors les lettres ne suffisent pas, il me faut aussi une petite image… Je suis comme ces enfants de 2 ans, qui, pour apprendre un mot ou suivre une histoire du début à la fin, on besoin de belles images à chaque page, voir chaque lettre… Mais je cesse ici de m’humilier publiquement.
Donc, je lis : Chuck, 06……. Chuck. Ah, c’est Chuck. Je m’apprête à décrocher d’une main molle, quand soudain, une lumière se fait dans mon esprit encore endormi : CHUCK ?????!!!???!?!?!?!!!!! Oui, c’est bien Chuck, ma petite, alors tu vas me faire un plaisir de décrocher rapido, parce que ça fait bien cinq fois que ton portable sonne, et tu sais qu’à la 6e sonnerie, si tu n’as pas répondu, l’appelant tombe sur ton répondeur !

Sur quoi, ma main molle se transforme en un leste tour de poignet, et mon téléphone se retrouve contre mon oreille à la vitesse de la lumière (plus rapide que celle du son, car je vous rappelle que la lumière étant supérieure à la vitesse du son, beaucoup de gens paraissent brillants jusqu’à ce qu’ils parlent, hahaha)

« Allô Feu ? (je sens tout de suite le sourire dans sa voix, je pourrais reconnaître son intonation entre mille)
- Chuck ? (toute émue : mais que me veut-il donc ?)
- Oui… (re-grand sourire dans sa voix) »
Et donc voilà, nous voilà partis pour 28 minutes de conversation téléphonique, dont environ ¼ d’heure de bavardage intempestif, avant qu’il puisse m’exposer l’objet de sa requête. J’avoue que lorsque quelqu’un m’appelle, lorsque je ne le connais pas extrêmement bien, j’ai toujours un peu peur qu’il y ait un blanc, et malgré moi, je commence à parler avant lui. Donc, on a bavardé ¼ d’heure avant qu’il se décide soudain à me dire :

« Ah, en fait, je t’appelais pour…
- Ouiiiii ? (oreille attentive, esprit au sommet de sa forme, réceptivité à toute épreuve)
- Si ça vous disait de venir au cinéma demain avec moi. (le vous, pour dire : Jude et toi, le vouvoiement n’est plus de rigueur à notre époque, je vous le rappelle. Ou alors, le « vous » des jeux amoureux n’est pas encore d’actualité, avec lui, hum)
- Ahouibiensûrouivolontiermaisouitoutàfaitouiouiformidabletrèsbienc’estunesuperidée !
(…)
Et quelques pas (quelques mots) plus loin, il dit :
- Non, parce que je n’appelle jamais les gens pour aller au cinéma, (vous avez bien compris : il n’appelle jamais les gens, mais il m’appelle moi. Enfin, il nous propose, à nous), alors ça serait vraiment chouette si on pouvait aller voir ce film ! (toujours avec ce ton rigolo, difficilement cernable –Chuck est un être difficilement cernable- j’arrête ici ma psychologie de supermarché)
Et là, j’aurais pu dire une phrase brillante, subtile, marrante, genre : « Ah, c’est un grand honneur que tu nous fait ! » + rire féminin de fille qui minaude de façon charmante et délicieuse, mais, tout ce qui est sorti de ma bouche, c’est quelque chose du genre : « Haha ! Alors, donc, on y va à quelle heure ? ». Quelle sombre idiote. Passons.

Donc, on l’espace d’une soirée et d’une matinée (le lendemain), je l’ai appelé trois fois. Enfin, la première fois, c’est lui qui m’a appelée (pour l’invitation). La seconde, c’est moi, me semble-t-il, j’ai oublié sans doute… Ah oui, j’avais appelé Jude entre temps, pour lui proposer, et j’ai rappelé Chuck ensuite. Et la troisième, le lendemain, après avoir jeté un coup d’œil aux horaires.

Inutile de dire que j’ai eu un sourire scotché aux lèvres durant toute la soirée, le genre de sourire qui vient tout seul, on sent tout d’un coup les coins de la bouche qui se soulèvent, puis tout qui s’étire, et voilà, c’est parti, justement, il ne part plus. Et on a l’air d’avoir atteint le nirvana pendant plusieurs heures, sans avoir pris la peine de faire le voyage jusqu’au Indonésie. Voilà, j’ai trouvé  mon slogan : un coup de téléphone de Chuck, ou comment atteindre la plénitude sans payer l’avion. Excellent. Je m’auto-congratule. Bravo moi-même.

Donc, où en étais-je ?
Ah oui, le cinéma (elle fait celle qui avait oublié cette petite chose insignifiante…).
Mercredi, le métro. Jude et moi sommes parties avec dix bonnes minutes de retard, dire que nous avons rendez-vous cinq minutes avant la séance, my God, Chuck va sans doute nous attendre… Il y a peut-être Raphaël et Romain. Rendez-vous à l’UGC Ciné-Cité-Les-Halles.
En arrivant dans le forum, nous demandons au moins trois fois le cinéma, ne sachant absolument pas où il se trouve… Oups, déjà deux minutes de retard. Je trébuche sur les mots à chaque fois que je demande le cinéma, ça donne des choses sympathiques, comme « L’UGC Cin’ excité Léone, », ou encore « L’Uglissé Cigénissé les Balles », bref, le vendeur de l’espace SFR auquel nous nous adressons nous regard avec compassion, deux jeunes filles hystériques perdues aux Halles, comme c’est émouvant.

Enfin, on trouve la bonne direction (je me fais un véritable plaisir de raconter tout ça avec un maximum de détail inutiles au possible, tout ça pour arriver à un dénouement absolument renversant)(euh, en terme de renversant, nous dirons plutôt : un dénouement assez planplan),
et nous courons à travers la masse humaine qui emplit ce forum d’environ 1000 mètres cubes, d’une surface plane recouvrant un peu plus d’un kilomètres, avec ses multiples galeries aux abords chaleureux mais confortables et ergonomiques, malgré l’insalubrité des lieux, qui, rappelons-le, ont été construits dans les années 60, années durant lesquelles l’architecture a connu un véritable boom, multipliant les édifices, et ce, bien souvent au détriment de l’esthétique architecturale, et… Je commence à m’endormir moi-même.

Mais en fait, je ne dors pas, car je cours ! Haha ! Eh oui, rappelons-le, nos deux héroïnes glissent plus qu’elles ne cavalent, sur le sol assez… glissant du Forum, semblables à deux patineuses en détresse.

Nous suivons les pancartes, et nous perdons soudain la trace de celles-ci. Panique : il est 14h50, nous avons 5 minutes de retard, nous devrions être à l’endroit du cinéma, et il n’y a rien ni personne, ni cinéma, ni Chuck !

Haha, suite au prochain épisode, parce là, je dois y aller, j’ai rendez-vous avec mon Toto… Antoine ! (comment transformer une simple aventure en un récit plein de rebondissements, au rythme insoutenable, et au cours palpitant)

Ecrit par Feu, le Samedi 5 Février 2005, 16:03 dans la rubrique Ecrits.

Inspirations soudaines :

Cocktail
Cocktail
05-02-05 à 16:42

Je crois que tu aurais pu faire encore plus long, histoire de nous faire attendre le dénouement encore plus longtemps !
Je lis, je lis, en m'attendant à savoir ce qu'il s'est réellement passé au cinéma... et là, j'arrive à la fin de l'article ! Oui, bon ben, j'avais zappé le titre, enfin la fin du titre (PART ONE)...
Bon ben, il ne reste plus qu'à attendre... une fois de plus...
C'est vraiment pas juste ! ;-)

 
Cabotine
Cabotine
05-02-05 à 17:04

Re:

Non c'est vraiment injuste, moi aussi je voulais la fin! En plus j'me suis mise en retard au ciné à cause de toi, lol!
Bon je file!

 
Feu
Feu
06-02-05 à 14:28

Re: Re:

Tiens, aussi le ciné! ;)

 
Feu
Feu
06-02-05 à 14:27

Re: Cocktail

Eh oui, je suis zhyper fortiche pour le zuzpenzzzz... ;) Enfin, il faut dire que ce suspens n'était pas vraiment voulu, j'ai soudain vu l'heure qui avait tourné, tourné!...

 
touchofpink
touchofpink
05-02-05 à 17:58

mais euh tout ce suspens est insoutenable :( lol la suite au prochain épisode donc ;)

 
Feu
Feu
06-02-05 à 14:28

Re:

Ca y est, je vais renommer mon journal : le feuilleton palpitant de la vie tout aussi exaltante de Feu. Allèchant, non?

 
Broutille
Broutille
05-02-05 à 21:08

AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !! JE VEUX LA SUITEEEE !!!! >_<

Bon euh les Halles c'est pas bien compliqué quand même hein...

Bizoux :D

 
Feu
Feu
06-02-05 à 14:30

Re:

Oui, mais, euh... Je n'ai pas d'excuse, je sais, sigh, sigh.
Ah, quel suspens! ;)


 
Dana
Dana
06-02-05 à 11:55

La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittteeeeuuuhh !!!
(cette 1ere partie m'a faite mourir de rire en tous cas !!)

Au fait, c'est pas Tchi-kha c'est Tchi-Tcha ! (je sais, c'est un détail de la plus haute importance que je réctifie ici... qu'est-ce que tu ferais sans moi ... je n'ose l'imaginer...)

 
Feu
Feu
06-02-05 à 14:30

Re:

(merci pour le compliment!) Je me disais bien que Tchiii-Khaaa ne sonnait pas parfaitement comme je l'entendais...
Ah, ça fait plaisir de voir que d'autres se souviennent de cette belle époque! (je parle comme une vieille, ça y est...) :) Merci, ô grande Dana! ;)

 
Etolane-Lantrec
Etolane-Lantrec
07-02-05 à 19:43

hihi , celui des halles, j'en ai des trops bon souvenirs! Allez hop, je file lire la suite, j'sais même pas quel film c'est!!
Par contre, c'est TRES cher les ciné cité hein? ;)