Sunday morning...
Dimanche matin.
J'aime bien entendre au loin les cloches de l'église qui sonnent, église dans laquelle n'ai jamais mis les pieds.
J'aime bien être en peignoir, être juste nue sous l'étoffe en éponge-peluche, et sentir toute ces ampleur de l'épaisseur du tissus autour de mon corps, de ma peau, juste la matière sur moi.
J'aime bien m'imaginer avec une tasse de thé fumante entre les mains.
J'aime bien penser à Kami, me dire que cet après-midi je vais au ciné avec elle, et que comme d'habitude, elle viendra au moins une heure en avance, et qu'en sortant, elle passera chez moi pour prendre un thé, "juste cinq minutes", qui se transformeront en une heure et demie.
J'aime bien me dire que j'ai des paires de chaussures chouettes.
J'aime bien me redire : "J'aime le vert pomme".
J'aime bien regarder le ciel, avec quelques nuages très loin, et au-dessus des toits, les rayons de soleil qui illuminent doucement, comme dans une lumière un peu fumée, un peu lointaine et chaude, le mur d'en face.
J'aime bien être contente de possèder quelques menus objets absolument inutiles mais tellement délicieux, comme deux vieux pin's ringards que j'ai trouvés à une brocante, un mini-nounours en peluche tout doux que l'on m'a offert, une rose en tissu gris, que j'ai malheureusement perdue à mon premier jour en fac, un petit carnet de quelques centimètres de diamètres que j'avais commencé à faire remplir par les gens de ma classe l'année dernière en guise de souvenir, une marionnette ombre-chinoise que Dora m'a rapporté de Chine, et un rouleau-bande de papier avec un cerisier chinois peint dessus que Mathilde m'a rapporté aussi de là-bas, mes ballerines vert pomme, mes petits chaussons-chaussures rouge foncé des Frères Tang, un album photo dans lequel je glisse tous les papiers qui égrènent le cours de mes semaines - places de ciné, set de bière (de jus de fruit, n'aimant pas la bière...), programmes de concerts auxquels je suis allée, petits mots du lycée, une photo auquel je tiens particulièrement, un drôle de poisson d'avril qu'Antoine m'a fait, une cocotte en papier qu'un petit garçon m'a donnée dans la rue, des billets de retard de la Terminale, des carte de cafés, de restos, un billet d'avion...
J'aime penser à tout ça.
J'aime bien avoir les pieds nus, tout froids, et mettre par-dessus mes chaussettes en poil de Yack que Kami m'a offertes.
J'aime bien penser à ces nouvelles personnes de mon groupe à la fac, et me dire que j'aimerais bien mieux les connaître. Myrza, Chuck, Jeanne, Jude, Cécile, et les autres.
J'aime bien recevoir des mails.
J'aime bien me dire qu'il est temps que je m'habille, et que je travaille...
J'aime bien carresser le poil tout doux de la Minette, et la voir s'étirer en baillant sur mon lit, puis plisser les yeux d'un air doux, confortable sur la couette.
J'aime bien entendre au loin les cloches de l'église qui sonnent, église dans laquelle n'ai jamais mis les pieds.
J'aime bien être en peignoir, être juste nue sous l'étoffe en éponge-peluche, et sentir toute ces ampleur de l'épaisseur du tissus autour de mon corps, de ma peau, juste la matière sur moi.
J'aime bien m'imaginer avec une tasse de thé fumante entre les mains.
J'aime bien penser à Kami, me dire que cet après-midi je vais au ciné avec elle, et que comme d'habitude, elle viendra au moins une heure en avance, et qu'en sortant, elle passera chez moi pour prendre un thé, "juste cinq minutes", qui se transformeront en une heure et demie.
J'aime bien me dire que j'ai des paires de chaussures chouettes.
J'aime bien me redire : "J'aime le vert pomme".
J'aime bien regarder le ciel, avec quelques nuages très loin, et au-dessus des toits, les rayons de soleil qui illuminent doucement, comme dans une lumière un peu fumée, un peu lointaine et chaude, le mur d'en face.
J'aime bien être contente de possèder quelques menus objets absolument inutiles mais tellement délicieux, comme deux vieux pin's ringards que j'ai trouvés à une brocante, un mini-nounours en peluche tout doux que l'on m'a offert, une rose en tissu gris, que j'ai malheureusement perdue à mon premier jour en fac, un petit carnet de quelques centimètres de diamètres que j'avais commencé à faire remplir par les gens de ma classe l'année dernière en guise de souvenir, une marionnette ombre-chinoise que Dora m'a rapporté de Chine, et un rouleau-bande de papier avec un cerisier chinois peint dessus que Mathilde m'a rapporté aussi de là-bas, mes ballerines vert pomme, mes petits chaussons-chaussures rouge foncé des Frères Tang, un album photo dans lequel je glisse tous les papiers qui égrènent le cours de mes semaines - places de ciné, set de bière (de jus de fruit, n'aimant pas la bière...), programmes de concerts auxquels je suis allée, petits mots du lycée, une photo auquel je tiens particulièrement, un drôle de poisson d'avril qu'Antoine m'a fait, une cocotte en papier qu'un petit garçon m'a donnée dans la rue, des billets de retard de la Terminale, des carte de cafés, de restos, un billet d'avion...
J'aime penser à tout ça.
J'aime bien avoir les pieds nus, tout froids, et mettre par-dessus mes chaussettes en poil de Yack que Kami m'a offertes.
J'aime bien penser à ces nouvelles personnes de mon groupe à la fac, et me dire que j'aimerais bien mieux les connaître. Myrza, Chuck, Jeanne, Jude, Cécile, et les autres.
J'aime bien recevoir des mails.
J'aime bien me dire qu'il est temps que je m'habille, et que je travaille...
J'aime bien carresser le poil tout doux de la Minette, et la voir s'étirer en baillant sur mon lit, puis plisser les yeux d'un air doux, confortable sur la couette.
Inspirations soudaines :
Schussss