Sur le fil...
Tout va si vite... un peu perdue.
Mélange d'euphorie immense, de tremblements fous, de calme serein, d'angoisse soudaine, de peur brusque...
Heureuse d'être désirée de cette manière, impatiente, et en même temps... Pourquoi tout presser? Cela ne fait que deux jours... Deux jours... Et je le voix demain, rien que nous deux. J'ai peur, j'ai peur... J'en ai envie, et en même temps, je le connais si peu, rien du tout, et lui me veut... Il me veut, je le sais, ça se voit, et moi, je ne sais pas comment réagir... Il a un charme fou, une voix envoûtante, apaisante, j'aime son allure, mais je ne sais pas, je ne sais pas. J'ai envie de le voir, je deviens fébrile rien qu'à l'idée de l'entrevoir, ce n'est pas normal, tant d'émotion, alors que c'est juste un désir, une attirance nouvelle, depuis deux jours je suis sur roulettes, une pile électrique à l'intérieur, de grands sauts internes.
Des textos ambigus, puis de plus en plus clairs... J'aime pas le téléphone interposé, ça accélère tellement les choses, et ça brûle les crédits de façon monstrueuse... 100 textos au moins en 48h.
J'aime cette ambiguité, mais j'aime quand elle dure, quand elle est encore timide, naissante, qu'on ne sait pas vraiment, que l'on n'est pas trop explicite.
Ici, il y a cette complicité timide, cette attirance charmante et charmée, pas à pas, petit à petit, mais soudain, j'ai comme la sensation que ça va trop vite...
Je ne veux pas qu'il m'embrasse. Même si je le désire.
J'ai peur de ne plus pouvoir contrôler.
Je crois que j'aime la sensation d'être désirée. C'est ça qui a déclenché ma réaction, telle qu'elle est maintenant. Je NE veux PAS aller trop vite. J'ai envie de désirer encore et encore, pendant des jours... l'absence exaspère le désir ; je ne veux pas soudain être avec lui, je ne veux pas devenir dépendante, rattachée, j'aime mon indépendance, mon autonomie,
j'aime le jeu de la séduction petit à petit, je ne veux pas la manette vitesse grand V...
J'ai envie que ça se tisse lentement comme une toile fine, puis de plus en plus, on se découvre, on s'apprécie, lentement. Je ne veux pas de milliers de coups de fil, je n'aime pas cette sensation d'intrusion soudaine dans ma vie, même si quelque chose bondit en moi quand je voix son nom s'afficher sur l'écran de mon portable...
Ca va trop vite, je suis partagée entre les conseils de foncer, l'envie de foncer, et le véritable désir de laisser filer, de se laisser désirer, tout simplement, de faire attendre et d'attendre soi-même, car c'est seulement ensuite que c'est incroyable, la réunion des sens.
J'ai peur de déraper demain. Et en même temps, où y aurait-il dérapage?... Vis-à-vis de quoi?
Comme par hasard, ma mère choisit ce jour pour me rappeler de ne pas m'éparpiller à travers trop de gens, et pour me demander : "Dis-moi, au moins tu n'es pas déjà tombée dans les bras d'un?"
Non, non maman, c'est juste que je ne sais pas très bien où j'en suis...
C'est juste qu'il m'envoie des textos que j'attends avec impatience, que je reçois avec une petite pointe de joie, de plus en plus ambigus, de plus en plus explicite, et que ça en devient trop clair, trop clair, je n'en veux pas, de ces accords tacites créés entre nous deux grâce à quelques textos.
C'est juste que je veux que tout se fasse en face à face, par la parole, pas par des milliers de lettres sur écran...
C'est juste que je réponds à ces messages étrangement, partagée entre l'envie de répondre complètement à côté pour freiner son ardeur, et entre le désir de satisfaire mon envie de dire oui, oui. Entre la crainte que tout aille trop vite, entre l'envie de prendre le temps, ce temps de "l'avant", qui est de loin le plus délicieux, et entre le souhait de me laisser aller, et de continuer dans notre marche sur "avance rapide".
Avance rapide qui n'en est pas une : oui, ça va vite, mais ce n'est pas de l'artificialité.
Mirza et Jude qui me disent qu'il me dévorait des yeux ce matin...
Mirza qui me confirme qu'il semblait particulièrement intéressé, lundi...
Je n'avais rien vu venir, mais rien du tout. Est-ce qu'il pensait quelque chose avant, ou m'a-t-il découverte en même temps que moi, il y a à peine trois jours?
J'aimerais tellement que ça vienne de plus loin, ça me fair peur, cette osmose soudaine, brusque, cette confiance et cette intimité non prévue, qui s'érige en quelques jours, qui n'a pas été construite brique par brique...
Je ne veux pas être jouée, je ne veux pas jouer.
Je ne veux pas être un remplacement ; je ne veux pas combler une solitude laissée par une petite amie de deux ans.
Je ne veux pas perdre le contrôle.
Je ne veux pas être prise.
Je ne veux pas non plus fuir.
Je ne veux pas être utilisée.
Je veux comprendre.
Je veux deviner, lentement. Je ne veux pas qu'on me dise, je ne veux pas que tout cela soit trop clair.
Il a tant de charme ; Jude et Mirza me le répètent dès que je leur demande leur avis... Fonce, laisse-le mariner, attends, vas-y vite ou tu le regretteras si il... Tous ces avis divergents, convergents, je ne sais pas...
Il faut que je sois à l'écoute de moi-même.
S'il en a vraiment envie, s'il le souhaite réellement, il saura attendre. Il comprendra ce que je souhaite, il comprendra que tout faire trop vite n'avance à rien.
Même s'il sait très bien jouer le jeu de l'interrogation subtile, du sous-entendu délicat, de l'invitation au voyage poétique... Même s'il n'est pas lourd dans ses sous-entendus, qu'il sait rester fin.
Je suis un point de suspension... C'est ça, j'ai envie de mettre des points de suspension à ce "ni oui ni non", que j'aime tant. Je ne veux pas y aller trop vite, je ne veux pas tomber dans ses bras.
Ces bras, ses bras qui me font envie, oui.
Mélange d'euphorie immense, de tremblements fous, de calme serein, d'angoisse soudaine, de peur brusque...
Heureuse d'être désirée de cette manière, impatiente, et en même temps... Pourquoi tout presser? Cela ne fait que deux jours... Deux jours... Et je le voix demain, rien que nous deux. J'ai peur, j'ai peur... J'en ai envie, et en même temps, je le connais si peu, rien du tout, et lui me veut... Il me veut, je le sais, ça se voit, et moi, je ne sais pas comment réagir... Il a un charme fou, une voix envoûtante, apaisante, j'aime son allure, mais je ne sais pas, je ne sais pas. J'ai envie de le voir, je deviens fébrile rien qu'à l'idée de l'entrevoir, ce n'est pas normal, tant d'émotion, alors que c'est juste un désir, une attirance nouvelle, depuis deux jours je suis sur roulettes, une pile électrique à l'intérieur, de grands sauts internes.
Des textos ambigus, puis de plus en plus clairs... J'aime pas le téléphone interposé, ça accélère tellement les choses, et ça brûle les crédits de façon monstrueuse... 100 textos au moins en 48h.
J'aime cette ambiguité, mais j'aime quand elle dure, quand elle est encore timide, naissante, qu'on ne sait pas vraiment, que l'on n'est pas trop explicite.
Ici, il y a cette complicité timide, cette attirance charmante et charmée, pas à pas, petit à petit, mais soudain, j'ai comme la sensation que ça va trop vite...
Je ne veux pas qu'il m'embrasse. Même si je le désire.
J'ai peur de ne plus pouvoir contrôler.
Je crois que j'aime la sensation d'être désirée. C'est ça qui a déclenché ma réaction, telle qu'elle est maintenant. Je NE veux PAS aller trop vite. J'ai envie de désirer encore et encore, pendant des jours... l'absence exaspère le désir ; je ne veux pas soudain être avec lui, je ne veux pas devenir dépendante, rattachée, j'aime mon indépendance, mon autonomie,
j'aime le jeu de la séduction petit à petit, je ne veux pas la manette vitesse grand V...
J'ai envie que ça se tisse lentement comme une toile fine, puis de plus en plus, on se découvre, on s'apprécie, lentement. Je ne veux pas de milliers de coups de fil, je n'aime pas cette sensation d'intrusion soudaine dans ma vie, même si quelque chose bondit en moi quand je voix son nom s'afficher sur l'écran de mon portable...
Ca va trop vite, je suis partagée entre les conseils de foncer, l'envie de foncer, et le véritable désir de laisser filer, de se laisser désirer, tout simplement, de faire attendre et d'attendre soi-même, car c'est seulement ensuite que c'est incroyable, la réunion des sens.
J'ai peur de déraper demain. Et en même temps, où y aurait-il dérapage?... Vis-à-vis de quoi?
Comme par hasard, ma mère choisit ce jour pour me rappeler de ne pas m'éparpiller à travers trop de gens, et pour me demander : "Dis-moi, au moins tu n'es pas déjà tombée dans les bras d'un?"
Non, non maman, c'est juste que je ne sais pas très bien où j'en suis...
C'est juste qu'il m'envoie des textos que j'attends avec impatience, que je reçois avec une petite pointe de joie, de plus en plus ambigus, de plus en plus explicite, et que ça en devient trop clair, trop clair, je n'en veux pas, de ces accords tacites créés entre nous deux grâce à quelques textos.
C'est juste que je veux que tout se fasse en face à face, par la parole, pas par des milliers de lettres sur écran...
C'est juste que je réponds à ces messages étrangement, partagée entre l'envie de répondre complètement à côté pour freiner son ardeur, et entre le désir de satisfaire mon envie de dire oui, oui. Entre la crainte que tout aille trop vite, entre l'envie de prendre le temps, ce temps de "l'avant", qui est de loin le plus délicieux, et entre le souhait de me laisser aller, et de continuer dans notre marche sur "avance rapide".
Avance rapide qui n'en est pas une : oui, ça va vite, mais ce n'est pas de l'artificialité.
Mirza et Jude qui me disent qu'il me dévorait des yeux ce matin...
Mirza qui me confirme qu'il semblait particulièrement intéressé, lundi...
Je n'avais rien vu venir, mais rien du tout. Est-ce qu'il pensait quelque chose avant, ou m'a-t-il découverte en même temps que moi, il y a à peine trois jours?
J'aimerais tellement que ça vienne de plus loin, ça me fair peur, cette osmose soudaine, brusque, cette confiance et cette intimité non prévue, qui s'érige en quelques jours, qui n'a pas été construite brique par brique...
Je ne veux pas être jouée, je ne veux pas jouer.
Je ne veux pas être un remplacement ; je ne veux pas combler une solitude laissée par une petite amie de deux ans.
Je ne veux pas perdre le contrôle.
Je ne veux pas être prise.
Je ne veux pas non plus fuir.
Je ne veux pas être utilisée.
Je veux comprendre.
Je veux deviner, lentement. Je ne veux pas qu'on me dise, je ne veux pas que tout cela soit trop clair.
Il a tant de charme ; Jude et Mirza me le répètent dès que je leur demande leur avis... Fonce, laisse-le mariner, attends, vas-y vite ou tu le regretteras si il... Tous ces avis divergents, convergents, je ne sais pas...
Il faut que je sois à l'écoute de moi-même.
S'il en a vraiment envie, s'il le souhaite réellement, il saura attendre. Il comprendra ce que je souhaite, il comprendra que tout faire trop vite n'avance à rien.
Même s'il sait très bien jouer le jeu de l'interrogation subtile, du sous-entendu délicat, de l'invitation au voyage poétique... Même s'il n'est pas lourd dans ses sous-entendus, qu'il sait rester fin.
Je suis un point de suspension... C'est ça, j'ai envie de mettre des points de suspension à ce "ni oui ni non", que j'aime tant. Je ne veux pas y aller trop vite, je ne veux pas tomber dans ses bras.
Ces bras, ses bras qui me font envie, oui.
Inspirations soudaines :
Re:
tout a fait d'accord ac Slyphe lance toi et tu verras ce que tu feras sur le moment profites-en :)
slyphe
Ne te pose pas tant de questions. Vois-le s'il t'invite et laisse faire les choses. Tu verras bien sur le moment si tu as envie de le repousser ou non. Je pense que c'est ce qu'il y a de plus simple.
;) biz