Tout...
En fait, hier, lorsqu'il m'a écrit que je lui manquais, il ne me manquait pas vraiment, sur l'instant, cela faisait quelques heures qu'on s'était quittés, et on recevait à la maison. Mais je m'aperçois que j'ai très, très envie de le voir. Maintenant. Il va falloir que j'attende lundi, nos emplois du temps ne concordent pas ce week-end.
J'ai envie de le serrer dans mes bras. J'ai envie de lui parler. En face. Pas le téléphone ; ou à la rigueur, si, peut-être.
J'ai envie de l'embrasser. J'ai comme l'impression de réaliser soudain ce qu'est l'absence.
Bien sûr, je savais ce que c'était, je l'ai déjà connue de façon très forte, atroce, douloureuse, ou angoissante, ou encore juste une absence terne, laissant le vide. Là, c'est une absence liée à une joie : celle d'être avec lui. J'aimerais qu'il soit là, tout près de moi...
C'est terrible, je pense tellement à lui, parfois, l'espace de quelques minutes, que j'en viens à "oublier" son visage : ses traits s'estompent, se déforme, je ne le reconnais plus, mon esprit ne reconnaît plus. Etrange.
Je comprends soudain, curieusement, encore mieux l'absence que les gens peuvent ressentir. Ma mère quand mon père est en voyage. Mathilde lorsque Antoine était parti à New-York. Je lui avais dit : "Une petite semaine, c'est pas long, tu verras, ça n'est pas la mer à boire... Juste cinq jours, il ne va pas te manquer si terriblement que ça, quand même?"
Je ne crois pas que j'avais compris. Bizarre, parce que jusqu'ici j'ai déjà aimé, j'ai déjà eu des copains.
Mais je ne savais pas.
Le week-end, vendredi, samedi, dimanche, me paraît déjà ne pas avoir de fin, alors qu'il est à peine commencé.
J'ai juste une peur : de 1°), mes parents ne le savent pas, de 2°), mon crédit texto brûle à tout vitesse, c'est effrayant...
J'ai appelé Kami, elle était toute contente pour moi, ça m'a fait un bien fou de lui parler. Elle me comprend tellement bien, mieux que quiconque. Quelqu'un hors contexte scolaire, que ce soit celui du lycée, ou celui de la fac.
Mais je ne vais peut-être pas réussir à la voir ; j'ai plein de trucs à faire, et elle a beaucoup travail. J'ai tellement besoin de lui parler.......
En fait, j'ai besoin de voir, euh, ah tiens, comment est-ce que je vais l'appeler? Lui? Non, c'est un peu bête de dire "j'ai envie de voir Lui". Et puis ce n'est pas Lui, l'élu, l'amour de mon coeur, non. Kami m'a dit qu'elle trouvait qu'il avait un beau prénom. Oui, je crois. Je ne m'étais pas trop posé la question, mais c'est vrai, j'aime bien son prénom. Enfin, je l'aime surtout parce que j'apprécie celui qui le porte...
Donc... comment l'appeler? J'aurais comme l'impression que lui donner un prénom de substitution serait le changer. Mais il le faut. Je vais l'appeler Hugo, c'est un prénom que j'aime beaucoup. Ah mais, non, il y a déjà un autre Hugo....... Argh. Pas Samuel. Même si j'aime bien. Raphaël. Voilà. Raphaël. Je sais pourquoi. Pas parce que j'aime le prénom, non, il est trop connoté, avec le nombre de chansons faite par Raphaël untel, ou à propos de Raphaël truc... Non. C'est juste que ça va me rappeler notre après-midi, avec toutes les questions qu'on s'est posées, et le gardien qu'on a embêté avec nos interrogations...
J'ai peur d'être déçue, et en même temps... il me semble bien plus fin qu'il n'en a l'air. Jusqu'ici, j'ai eu presque entière satisfaction. Juste, tombe moins dans les escaliers, Raphaël.
Ca n'est tellement pas lui, ce prénom, Raphaël..............
J'ai envie de le voir... J'ai envie de parler à Kami! J'ai envie qu'il me regarde. Qu'il me parle tout bas, comme au musée, dans la salle pleine de fumées colorées, Satie.
J'ai envie de jouer encore à pile ou face pour les quais de la Seine.
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras, derrière moi.
J'ai envie d'être serrée contre lui, côte à côte, comme quand on regardait l'horizon, et qu'il y avait le joueur de harpe en dessous.
J'ai envie de voir ses petits rides du sourire.
J'ai envie de jouer avec ses cheveux.
J'ai envie de discuter de tout et n'importe, j'ai envie qu'il me raconte tout ce qu'il m'a promis de me raconter, tout ce vrai qu'il n'a pas forcément dit à son ex, j'ai envie de savoir "l'avant", pas forcément tout, mais juste ce qui est important
J'ai envie de continuer notre troc
J'ai envie qu'il me réchauffe les mains dans son manteau, comme sur le pont.
J'ai envie de réaliser plus, parce que j'ai la sensation que si je ne le vois pas rapidement, je vais comme... oublier. Une journée tellement forte, hier, suivie d'une absence de trois jours, c'est curieux. J'ai peur d'être étrange lundi, en le revoyant. Je ne veux pas l'être.
J'aime sa voix.
J'ai envie de le serrer dans mes bras. J'ai envie de lui parler. En face. Pas le téléphone ; ou à la rigueur, si, peut-être.
J'ai envie de l'embrasser. J'ai comme l'impression de réaliser soudain ce qu'est l'absence.
Bien sûr, je savais ce que c'était, je l'ai déjà connue de façon très forte, atroce, douloureuse, ou angoissante, ou encore juste une absence terne, laissant le vide. Là, c'est une absence liée à une joie : celle d'être avec lui. J'aimerais qu'il soit là, tout près de moi...
C'est terrible, je pense tellement à lui, parfois, l'espace de quelques minutes, que j'en viens à "oublier" son visage : ses traits s'estompent, se déforme, je ne le reconnais plus, mon esprit ne reconnaît plus. Etrange.
Je comprends soudain, curieusement, encore mieux l'absence que les gens peuvent ressentir. Ma mère quand mon père est en voyage. Mathilde lorsque Antoine était parti à New-York. Je lui avais dit : "Une petite semaine, c'est pas long, tu verras, ça n'est pas la mer à boire... Juste cinq jours, il ne va pas te manquer si terriblement que ça, quand même?"
Je ne crois pas que j'avais compris. Bizarre, parce que jusqu'ici j'ai déjà aimé, j'ai déjà eu des copains.
Mais je ne savais pas.
Le week-end, vendredi, samedi, dimanche, me paraît déjà ne pas avoir de fin, alors qu'il est à peine commencé.
J'ai juste une peur : de 1°), mes parents ne le savent pas, de 2°), mon crédit texto brûle à tout vitesse, c'est effrayant...
J'ai appelé Kami, elle était toute contente pour moi, ça m'a fait un bien fou de lui parler. Elle me comprend tellement bien, mieux que quiconque. Quelqu'un hors contexte scolaire, que ce soit celui du lycée, ou celui de la fac.
Mais je ne vais peut-être pas réussir à la voir ; j'ai plein de trucs à faire, et elle a beaucoup travail. J'ai tellement besoin de lui parler.......
En fait, j'ai besoin de voir, euh, ah tiens, comment est-ce que je vais l'appeler? Lui? Non, c'est un peu bête de dire "j'ai envie de voir Lui". Et puis ce n'est pas Lui, l'élu, l'amour de mon coeur, non. Kami m'a dit qu'elle trouvait qu'il avait un beau prénom. Oui, je crois. Je ne m'étais pas trop posé la question, mais c'est vrai, j'aime bien son prénom. Enfin, je l'aime surtout parce que j'apprécie celui qui le porte...
Donc... comment l'appeler? J'aurais comme l'impression que lui donner un prénom de substitution serait le changer. Mais il le faut. Je vais l'appeler Hugo, c'est un prénom que j'aime beaucoup. Ah mais, non, il y a déjà un autre Hugo....... Argh. Pas Samuel. Même si j'aime bien. Raphaël. Voilà. Raphaël. Je sais pourquoi. Pas parce que j'aime le prénom, non, il est trop connoté, avec le nombre de chansons faite par Raphaël untel, ou à propos de Raphaël truc... Non. C'est juste que ça va me rappeler notre après-midi, avec toutes les questions qu'on s'est posées, et le gardien qu'on a embêté avec nos interrogations...
J'ai peur d'être déçue, et en même temps... il me semble bien plus fin qu'il n'en a l'air. Jusqu'ici, j'ai eu presque entière satisfaction. Juste, tombe moins dans les escaliers, Raphaël.
Ca n'est tellement pas lui, ce prénom, Raphaël..............
J'ai envie de le voir... J'ai envie de parler à Kami! J'ai envie qu'il me regarde. Qu'il me parle tout bas, comme au musée, dans la salle pleine de fumées colorées, Satie.
J'ai envie de jouer encore à pile ou face pour les quais de la Seine.
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras, derrière moi.
J'ai envie d'être serrée contre lui, côte à côte, comme quand on regardait l'horizon, et qu'il y avait le joueur de harpe en dessous.
J'ai envie de voir ses petits rides du sourire.
J'ai envie de jouer avec ses cheveux.
J'ai envie de discuter de tout et n'importe, j'ai envie qu'il me raconte tout ce qu'il m'a promis de me raconter, tout ce vrai qu'il n'a pas forcément dit à son ex, j'ai envie de savoir "l'avant", pas forcément tout, mais juste ce qui est important
J'ai envie de continuer notre troc
J'ai envie qu'il me réchauffe les mains dans son manteau, comme sur le pont.
J'ai envie de réaliser plus, parce que j'ai la sensation que si je ne le vois pas rapidement, je vais comme... oublier. Une journée tellement forte, hier, suivie d'une absence de trois jours, c'est curieux. J'ai peur d'être étrange lundi, en le revoyant. Je ne veux pas l'être.
J'aime sa voix.
Inspirations soudaines :
indrae
pareil pour moi...
le pire c'est le manque...
Tu l'as quitté il y a à peine une heure et tu te sens deja toute perdue et toute seule...
envie de rien...sauf de lui.
C'est malin ce qu'il nous font dans le coeur nos amours...
bizou à toi, je repasserais c'est sympa ici.