Et je pourrais passer des journées comme celle-ci. Même avec une colle de lettres à huit heures, même avec un partiel de commentaire avec un morceau complexe, trop complexe pour une heure seulement, même avec, non, même rien d'autre, en fait, c'était tout.
Pour tout le reste. (parce que quoiqu'il en soit, je m'en suis bien sortie en lettres, et le commentaire n'était pas si de-ésastreux que ça. Wait and see.) Ma chouette note en solfège, l'heure dehors à discuter sur l'escalier avec le panini tomate-mozarella qui fume. Les mots croisés de Métro que je réussis presque entièrement, la sympathique répétition avec la claveciniste, peut-être un concert en perspective.
Et tous ces petits bouts d'instants, accolés les uns aux autres, qu'on surprend doucement, qu'on savoure. Les inattendus qui font sourire. Les "Et ton prénom, il vient d'où?", même s'il ne faut pas trop perdre le fil de la réalité. On remonte le fil des origines, et ce sont les clichés qui font rire, les pays qui s'entrecroisent, les prénoms qui dévoilent leur motif initial.
Il fait froid mais ces jours-là, peu m'importe. Ce qui compte, c'est cette chaleur de vie, ces instants qui comptent tous, à leur façon ; ce qui est important, ce qui me rend forte, c'est que ce ne sont pas seulement des moments complices que je partage avec d'autres, des envies qui s'ébauchent et des attentes qui naissent un peu, même si je me refuse de trop m'avancer ; ce qui compte aussi, c'est que je me construis, c'est que je trace ma voie. C'est que je n'attends pas seulement d'ailleurs, c'est que fais mon chemin, que je trace ma voie de réussite.
Alors, je n'en savoure que plus ces. Regards. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi beau. Mais. Laisse filer, Feu, laisser filer. Ne t'emballe trop vite, je te connais trop, moi-même. Goûte juste le plaisir. Après. Qui vivra verra, n'est-ce pas?
Cette nonchalance, et puis cet intêret porté aux autres, lorsque l'on parle. Je ne dis rien. Connais trop peu. Pas de détails.
Même si l'envie d'en dire et en dire encore me brûle ; je me tairai, parce qu'il faut préserver.
Des mots presque énigmatiques, pour laisser comme un voile, une bulle, pour protéger. A moi, ces moments, à nous, ceux qui étaient là.
Ce chant de Duparc qui était si beau, l'autre jour. Même avec une voix légère, cette émotion qui passait, malgré la fragilité du timbre. 'L'âme odorante'. J'aimerais pouvoir restranscrire la musique par les mots. Comment écrire, oui, écrire, la musique qu'on entend dans sa tête, avec des mots, des phrases? On écrit des paroles, on décrit des choses entendues, mais on ne les écrit pas. J'aimerais...
Même si l'incertitude, même si la peur, les doutes et les faiblesses que l'on refuse en soi. Découvrir peu à peu. Cette sensation.
Alors, je sais que je change de jour comme de chemise. Je sais.
Mais je donne ma préférence au jour le plus. Le plus.
Inspirations soudaines :
Re:
Re: Re:
au fait je n'ai pas arrete de lire tes artciles mais je n'osai rein mettre !!! Je lisai le autres commentaires et ca me laissait pantoise et je ne savais pas quoi ecrire !!!! Donc la j'ai pris mon courage à 2doigts et me voila! En plus c'etait plus facile j'etais la prem's!
:)
Ah d'ailleurs comment on fait pour créer un blog ( avec toute l'innocence dont je suis capable) ??
Re: Re: Re:
Pour créer un blog, c'est tout simple. Tu tapes www.joueb.com, et là, tu auras un petit truc avec écrit "créer un joueb" ; tu cliques, et tu te laisses guider! Bon couragte! :)
Re: Re:
Re:
Re: Re:
Re: Re: Re:
Pour la réponse, tant pis ; elle est publiée, c'est fait. Et puis, il me semble que j'avais déjà dû le dire quelque part d'autre sur ce blog, ça n'est pas grave!
Comme si on pouvait se vetir d'un jour ca fait sourire :)
Chapeau bas ( d'ailleur tant que j'y suis je dirai melon, je prefere!!)