Hmm... L'arrivée du printemps m'apporte plusieurs constatations :
Je peux marcher pieds nus sur la carrelage de la salle de bains, sans me mettre à sautiller partout en faisant "aouh-aouch", tellement c'est froid.
Une armée de cloportes sort des quatre coins de ma chambre (de préférence par le toit), pour venir s'échouer su rma moquette, dans le seul but d'y mourir. Seulement certains tentent de galoper sur ma couverture, mais ils ont vite fait de se planquer lorsque j'arrive.
Il fait jour à six heures, et ça me paraît absolument renversant.
Le soleil est propice à la détente, au farniente, et aux conversations telles que celles-ci :(protagonistes : Chuck, Jude, Charlène, et moi)
Je ne sais plus pourquoi, la conversation a dévié sur Lucas, avec lequel nous parlions hier. Et puis, sur la "cible" de Jude, et enfin, sur Pierre, "que tu aimes bien, hein?" selon les termes de Jude)
Chuck : - En fait, vous ne parlez qu'avec des beaux gosses!
Jude : - Euh mais non, euh je quoi...
Moi : - Enfin si, si, il a raison! Admettons-le...
Charlène : - Mouais, la-cible-de-Jude" est pas si beau gosse que ça...
Moi : - Oh quand même, assez... Et toi, hein, avec Lucas?
Jude : - Non, tu les trouves vraiment beaux gosses, tous?
Chuck : - Ben quand même, rien qu'à voir votre tête! (un peu taquin) Vous les triez sur le volet? Parce que vraiment, oui, ce ne sont que des beaux gosses! Regardez : Lucas, "la-cible-de-Jude", Pierre, "le-pote-de-Charlène"...
Jude et moi (répartie excellente, je me félicite encore qu'on ait trouvé ça) : - Ben justement, tu devrais être flatté!!
Chuck (tout sourire)(feint de chercher une excuse minable pour contrer le compliment détourné qu'on vient de lui faire, par humour) : Oui, mais nous sommes dans le même TD, alors, fatalement, on en vient à se parler, puisque l'on se voit en cours, enfin, voilà... (il est mort de rire intérieurement)
Moi : - Oh, fais pas ton martyr!
- grand sourire complice, on se marre bien, avec nos débilités -
Oui, toujours dans le chapitre soleil, les femmes mettent des jupes, et visiblement, ça affole pas mal les vieillards lubriques.
Ah oui, sinon, j'ai pris le bus pour aller au conservatoire hier, et me suis faite assidûment dragouiller par le conducteur (qui était, il faut bien le dire, pas mal du tout ; dans le genre trentenaire tout frais - ups, je veux dire, tout juste trente ans! -, avec des beaux yeux bleus, et des avant-bras assez musclés - j'adore faire ma midinette superficielle -) du bus.
Allez, une petite restitution de la scène, juste pour le plaisir :
(protagonistes : le conducteur, un contrôleur-pote-du-conducteur, un autre contrôleur-pote-du-conducteur-et-de-l'autre-contrôleur-pote-du-conducteur, et moi)
J'entre dans le bus en commencer légèrement à paniquer, ne trouvant pas ma carte imagin'R.
Moi : - Oups, oups, argh...
Le contrôleur-pote-du-conducteur (avec un grand sourire) : - Alors, un problème?
Le contrôleur-pote-du-conducteur-et-de-l'autre-contrôleur-pote-du-conducteur (rire gras) : Ahrr, harrrh!... Elle oublié son titre de transport, la demoiselle...?
Moi : - Oh, je crois que oui, je n'ai pas ma carte... Euh, je peux avoir un ticket à l'unité?
Le conducteur (sourire à faire fondre la banquise) : - Hey, qu'est-ce qui va pas ma petite demoiselle? C'est un ticket qu'il vous faut? Très bien, je vous donne ça tout de suite...
Je tends mon billet de dix euros, fraîchement sorti du distributeur, la mort dans l'âme (quelle nouille de devoir payer environ deux euros pour un ticket, alors que d'habitude, j'ai ma carte... Comme dirait Kami, "quelle quiche!")
Le conducteur : - Ohla, ça va pas être possible! J'ai plus de monnaie, moi, jolie fleur! (il me donne du "jolie fleur", j'hallucine ; est-ce que j'ai une tête de jonquille??)
(Je panique franchement ; je me vois déjà en train de payer une amende monumentale, parce que je n'ai pas la monnaie pour me payer un ticket ; éjectée du bus manu militari par les deux contrôleurs-potes-du-conducteur, les deux maouss costauds accolytes me tenant par les bras, et mes jambes battant désespérément dans l'espace qui me sépare du sol)
Moi : - Mais, comment est-ce que je vais faire?? (dégré 9 de la panique sur l'échelle de Richter)
Le conducteur : - Pas de problème, je vais arranger ça! Alors, il va juste falloir pas faire beaucoup de bruit, et rien dire du tout, parce que vous allez aller vous asseoir, en attendant que j'aie peut-être de la monnaie, et si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être faire le trajet gratuitement. Elle est pas belle, la vie? (il lance un sourire complice à ses contrôleurs-potes, qui se dandinent en gloussant)
Les contrôleurs-potes-du-conducteur : - Haaa, elle a de la chance, la petite demoiselle! Il est gentil, Franck, hein? (donc, je suppose que le conducteur s'appelle Franck)
Moi : - Euh, ouioui, merci beaucoup...
Je file me trouver une place, réalisant tout juste que non, je n'ai pas entre les mains une amende de 17893593872 Euros, tandis que les contrôleurs-potes-du-conducteur me lancent : "A bientôt, mad'moiselle!" en gloussant encore comme des dindons. (donc ça devrait donner : "A bienheinheintôoOOôOt, mad'moâAAâselle!!")
Bon, se détendre, et sortir de mon sac mon livre. Tieeeeens, qu'est-ce que je trouve, coincée entre les pages?
Ma carte imagin'R.
Conclusion : au printemps, mets le nez dans ton sac de temps en temps.
Inspirations soudaines :
Re: :)
Merci Broutille! :))
Mdr Punk Rocker a vraiment le mot qu'il faut, quoi!
Et puis l'arrivée du Printemps a changé le style d'écriture de la jolie fleur Feu. On sent tout d'un coup que l'ambiance est fraiche et légère, j'ai passé un bon moment et ai beaucoup ri.
Sympathique, la conclusion.
Re:
Je confirme, Punk Rocker a eu un sacré coup d'inspiration.
Merci Betadine! :) C'est vrai que le printemps me donne une certaine joie de vivre, le soleil, le sourire, la plage, tout ça... euh, pas de plage, non...
Merci pour ton chouette passage!